Archives de : bassenormandie

  1. Europe Écologie – Les Verts Basse-Normandie appelle à un autre modèle économique pour retrouver la confiance

    Mardi 16 septembre lors d’un vote de confiance, le Premier ministre Manuel Valls a engagé la responsabilité de son gouvernement devant les Députés. L’Assemblée nationale a voté cette confiance par une majorité relative de 269 voix contre 244. 54 abstentions ont été totalisées.

    Les députés écologistes se sont abstenus, n’ayant pas trouvé dans le discours de politique générale de M. Valls, les réponses qu’ils auraient pu attendre. Europe Écologie – Les Verts Basse-Normandie s’associe à ce choix raisonné qui exprime le désappointement face à une politique économique en échec patent, mais néanmoins réaffirmée, et ne prenant pas la mesure de l’urgence sociale et écologique.

    Les lignes fortes du contrat de majorité de 2012 n’ont pas été tenues. Le gouvernement ne peut plus se contenter de spéculer sur la croissance, ou pire, de tenir un double discours comme cela a récemment été le cas avec la remise en cause de la Directive nitrates, qui vient contredire les engagements pris avec la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt.

    Plutôt qu’un pacte de responsabilité qui ne fait qu’entretenir un modèle productiviste moribond, les écologistes proposent de s’appuyer sur une économie relocalisée, générant des emplois durables, au service des populations et des territoires : développement des transports collectifs, innovation et recherche sur les énergies renouvelables, rénovation thermique des bâtiments…

    La raréfaction des énergies fossiles tout comme la dangerosité du nucléaire, qui touche particulièrement notre région, ne sont pas des fantasmes mais bien la réalité à laquelle nous sommes déjà confrontés. Ce n’est qu’en réinventant notre modèle de développement qu’il sera possible de retrouver la confiance que les Français-e-s ont déjà perdue et, à nouveau, d’insuffler l’espoir.

     

    Europe Écologie – Les Verts Basse-Normandie

    25 rue Varignon, 14000 Caen / 09 52 50 67 14

    bassenormandie@eelv.fr – www.bassenormandie.eelv.fr

  2. Sénatoriales : les candidat-e-s écologistes dévoilent leur programme

    Vendredi 12 septembre la presse locale bas-normande a pu découvrir la liste des 5 candidat-e-s aux élections sénatoriales qui se dérouleront le 28 septembre prochain.

    Ainsi Denis JAGU, Noëlle LE MAULF, Thomas JEANNE, Katell PRIGENT et Francescu GAROBY ont pu expliquer pourquoi un passage à la VIème République est urgent.

    Refus de la baisse des dotations aux collectivités, défense de l’égalité des territoires et promotion de la réalité des bassins de vie sont également au cœur de leur programme, pour une vraie réforme territoriale.

    Retrouvez la profession de foi complète des écologistes ici.

    Et un article du Ouest-France ici.

  3. NITRATES : EELV Basse-Normandie s’insurge contre tout relâchement des normes

    Alors que les deux tiers du territoire régional sont classés en zones vulnérables, que les concentrations en nitrates frisent toujours les valeurs limites autorisées dans plusieurs communes (notamment sur la côte de Nacre, dans le Calvados) et que les algues vertes ont envahi une partie du littoral cet été, EELV Basse-Normandie s’insurge contre la volonté du Premier ministre de remettre en cause la directive nitrates. D’autant que la France vient d’être condamnée une nouvelle fois par la Cour de Justice de l’Union Européenne pour avoir manqué à ses obligations en matière de protection des eaux menacées de pollution par l’azote.

    En effet, malgré cinq programmes d’action depuis 1991 et la mise en place de la Directive nitrate, la pollution des eaux souterraines et de surface augmente dans de nombreuses régions françaises conduisant même à la fermeture de captages d’eau potable devenue impropre à la consommation.

    Or, plutôt que de prendre le problème des nitrates à bras le corps, le gouvernement pourrait céder à la tentation de relâcher les normes. Le Premier Ministre a annoncé vouloir travailler «à une adaptation de la directive nitrates dont l’approche normative a clairement montré ses limites». Après le lobby immobilier, il semble que le lobby agricole ait réussi à trouver l’oreille conciliante de Matignon….

    Pour EELV, la réponse de l’État est irresponsable tant d’un point de vue économique que de santé publique. Chaque année les ménages français paient, selon le ministère de l’écologie, entre 1 et 1,5 Milliards d’€ le coût de la dépollution de l’eau. Et les conséquences écologiques des taux de nitrates élevés sont pourtant aujourd’hui malheureusement trop connues.

     

    http://www.euractiv.fr/sections/developpement-durable/manuel-valls-remet-en-cause-la-directive-nitrates-308262

    http://www.cotecaen.fr/29907/calvados-les-algues-vertes-envahissent-les-plages/

  4. Condamnation de la France sur la directive nitrates

    Le 8 septembre 2014.
    Communiqué à la presse EELV Manche.

    La Cour de justice de l’Union européenne vient de sanctionner pour la troisième fois la France sur la mauvaise qualité de ses eaux et son incapacité à faire des progrès en la matière. L’arrêt rendu le 4 septembre sanctionne cette fois la France
    pour l ‘insuffisance des mesures mises en œuvre.
    Cette condamnation est avant tout celle des élus et des syndicats agricoles qui depuis plusieurs années contestent, tergiversent et peinent à appliquer les mesures demandées.
    La pollution par les nitrates a un coût important pour la société :
    – un coût sanitaire pour les citoyens puisque plusieurs études montrent le lien entre l’ingestion de nitrates et certains cancers ;
    – un coût financier puisque ce sont les contribuables qui supportent le coût de la dépollution de l’eau et des plages.
    Les élus et la profession agricole doivent prendre la pleine mesure des efforts demandés! Nous demandons une nouvelle fois que toutes les mesures soit prises pour que cesse enfin cette dégradation continue de la qualité des eaux.

  5. Les abus sociaux sur le chantier de l’EPR de Flamanville doivent être punis

    EELV Basse-Normandie relaie ici le communiqué de Karima Delli, députée européenne EELV de la circonscription Nord Ouest. En tant que membre de la Commission Emploi et affaires sociales, Karima Delli est spécialiste des questions de santé au travail. Elle a notamment travaillé sur le dossier des travailleurs détachés à Bruxelles.

    Le Procureur de la République de Cherbourg vient d’annoncer que les sociétés Bouygues, Atlanco et Elco seront jugées les 21 et 23 octobre en correctionnelle dans l’affaire des « faux travailleurs détachés » sur le chantier de l’EPR de Flamanville.

    Ce chantier est l’archétype des dérives d’un système dévoyé.  En profitant des failles du statut des travailleurs détachés, des entreprises malveillantes ont fait une habitude de l’exploitation sauvage des travailleurs européens.

    Dans une course effrénée pour toujours plus de profit, ces patrons voyous ont agi en toute illégalité au mépris du droit du travail : travail dissimulé, fraude sociale et fiscale, marchandage etc.

    Aujourd’hui, ils doivent répondre de ces actes devant la justice. Je suivrai donc, avec une attention particulière, ce procès qui doit se dérouler à l’automne.

    Lors de la dernière mandature, je me suis en effet battue, avec mes collègues de la Commission Emploi et affaires sociales, pour réviser la directive des travailleurs détachés et renforcer les contrôles, en instaurant notamment le principe de responsabilité conjointe et solidaire de l’ensemble de la chaîne de sous-traitance. Il s’agit d’une avancée qui, demain, permettra de sanctionner jusqu’au maître d’œuvre, en l’occurrence sur ce chantier de Flamanville, le géant du nucléaire français : EDF.

    Rappelons que sur ce chantier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dénonçait dès 2011 l’absence de protection sociale des travailleurs, ainsi que de nombreux cas d’accident du travail non déclarés. En avril dernier, Bouygues Travaux publics agit été condamné pour homicide involontaire après l’accident mortel d’un ouvrier.

    Demain, j’appelle donc les autorités françaises et européennes à aller au bout de l’action judiciaire pour dédommager ces travailleurs.

    Au delà de ce procès, sur la question de la concurrence économique en Europe, le Parlement européen devra poursuivre ses efforts pour obtenir une remise à plat de la directive sur les travailleurs détachés ainsi qu’une harmonisation de la fiscalité européenne pour mettre au fin au dumping social.

     

  6. L’amiante n’est pas un problème du passé

    La Basse-Normandie a payé et paie encore un lourd tribut à l’amiante. Les travailleurs et les riverains des pôles industriels de Condé-sur-Noireau, Argentan, Cherbourg, Caen, etc., ainsi que les familles des victimes, savent que l’amiante n’est pas un problème du passé. Nombre d’entre eux luttent toujours pour faire reconnaître leur préjudice et faire valoir leurs droits, tandis que La France ne cesse de repousser la tenue d’un grand procès pénal sur ce scandale sanitaire et qu’il reste tant de bâtiments à désamianter.

    Constitué au sein de la commission des affaires sociales à l’initiative du groupe écologiste au Sénat, le comité de suivi sur l’amiante vient de rendre un rapport dont EELV Basse-Normandie souhaite voir appliquer au plus vite les recommandations.

     

    Sous la présidence d’Aline Archimbaud, Sénatrice écologiste de Seine-Saint-Denis et secrétaire de la commission des Affaires sociales, ce comité a nourri ses propositions des 42 auditions, qui ont donné la parole aux associations de victimes, professionnels du diagnostique et du désamiantage, médecins, syndicats, directions des nombreux ministères concernés, architectes, experts, fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante, et nombreuses branches professionnelles du bâtiment – PME, grosses entreprises et artisans.

    Le comité de suivi fait quatre séries de propositions :

    Mettre en place un pilotage national interministériel afin d’élaborer une stratégie nationale avec un calendrier et des priorités (sans doute sur plusieurs décennies) et la création d’une structure de coordination interministérielle rattachée au Premier ministre. Il faut également instituer une mission d’appui pour les maîtres d’ouvrage publics, flécher des crédits vers la recherche et le développement et créer une plateforme internet unique sur le risque amiante à destination à la fois du grand public et des professionnels.

    Améliorer le repérage de l’amiante en formant de façon rigoureuse les personnes chargées d’établir les diagnostics, pour informer l’ensemble des professions du bâtiment des risques ; créer une base de données Internet avec tous les DTA (diagnostics techniques amiante) et renforcer la coordination et la cartographie.

    Renforcer la sécurité des travailleurs exposés à l’amiante, en demandant notamment aux organisations professionnelles de sensibiliser leurs adhérents à ce risque, de renforcer le rôle des CHSCT et de l’inspection du travail et d’élargir la possibilité de “l’arrêt de chantier amiante“.

    Mieux protéger la population en général en abaissant le seuil d’amiante dans l’air déclenchant les travaux de désamiantage, mieux informer les particuliers sur la gestion des déchets, aider les employeurs publics à contacter les agents susceptibles d’avoir été exposés à l’amiante et renforcer les effectifs de l’InvS (Institut national de veille sanitaire).

    Pour Aline Archimbaud : “Il serait irresponsable de croire que l’amiante est un problème du passé. Près de vingt ans après son interdiction, le drame sanitaire est bien devant nous ; on comptera 100 000 victimes en 2050. Si des mesures rapides ne sont pas prises par les pouvoirs publics, le désamiantage sera fait dans des conditions catastrophiques et c’est une seconde épidémie qui pourrait se développer, concernant notamment un million de salariés du bâtiment, dont les petits artisans, les salariés des entreprises de désamiantage, mais aussi les riverains.“

    Tous les bâtiments publics et privés construits avant 1997 (date de l’interdiction en France de l’amiante) contiennent potentiellement de l’amiante (l’ANDEVA estime à 20 millions de tonnes les matériaux contenant de l’amiante encore en place).

    Concernant le désamiantage ensuite, le volet réglementaire est globalement satisfaisant (deux décrets de 2011 et 2012 l’ont considérablement renforcé) mais c’est la mise en oeuvre qui est dramatiquement défaillante.

    Aline Archimbaud a adressé le rapport (adopté à l’unanimité par la commission des Affaires sociales) au Premier Ministre et a sollicité une rencontre afin de lui présenter les propositions du Sénat à mettre en œuvre sans délai.

     

    Pour consulter la synthèse du rapport :
    r13-668-syn-1

  7. Convergence des luttes de Flamanville à NDDL

    Une caravane à pied et à vélo a pris le départ de Flamanville dans la Manche, pour rejoindre Notre-Dame des Landes les 5 et 6 juillet, pour les journées de convergences des luttes contre les grands projets inutiles. En savoir plus : https://coutances.eelv.fr/09/caravane-des-convergences-de-flamanville-a-nddl/

  8. Assemblée générale le 28 juin en présence de Karima Delli

    Une assemblée générale d’Europe Écologie-Les Verts Basse-Normandie est convoquée samedi 28 juin à la maison de quartier Vaucelles (1 bis rue Branville à Caen). Karima Delli, députée européenne, sera présente le matin pour échanger avec les militants sur les actions de terrain. Tou-te-s les adhérent-e-s, coopérateurs-rices et sympathisant-e-s qui souhaitent y assister sont les bienvenu-e-s.

     

     

     

    Ordre du jour

    9h : Accueil et émargement des participant-e-s

    Les adhérent-e-s qui ne sont pas à jour de cotisation pourront renouveler leur adhésion pendant ce temps pour pouvoir prendre part aux votes.

    Par ailleurs une nouvelle disposition prise par le Conseil Fédéral des 5 et 6 avril 2014 modifie l’obtention du droit de vote des nouveaux adhérents en ces termes :

    «Le/la nouvel/le adhérent/e a le droit de vote dès que l’adhésion devient effective au jour de l’approbation du Conseil politique régional ou de l’expiration du délai d’instruction sauf pour les votes de désignations aux fonctions internes, les votes concernant les stratégies électorales et les votes de désignation des candidat-e-s aux élections externes pour lesquels le/la nouvel/le adhérent/e acquiert le droit de vote après un délai de 3 mois qui court à compter du jour de l’approbation du Conseil politique régional ou de l’expiration du délai d’instruction».

     

    9h30 : Présentation de la journée / Mot d’accueil du secrétaire régional et de Karima Delli, eurodéputée

     

    9h45 : La vie d’EELV Basse-Normandie en 2013/2014

    • Le point sur les adhésions
    • Bilan de mandat du Bureau Exécutif Régional et du Conseil Politique Régional
    • Bilan des actions des groupes locaux

    Les groupes locaux qui le souhaitent pourront nous faire partager une ou deux actions phares menées durant cette année.

    • Retour sur les élections municipales et européennes 2014

    11h : Pause

     

    11h15 : Vote / Désignation

    • Présentation du bilan financier 2013 et du budget 2014, vote du budget 2014
    • Désignation d’une femme et de deux hommes au tirage au sort pour siéger au Conseil Politique Régional (CPR)

    Le Conseil Politique Régional de Basse-Normandie est composé entre autre d’un collège paritaire de 6 membres issus d’un tirage au sort. Ce collège compte aujourd’hui 4 personnes, dont 2 hommes et 2 femmes. Il convient donc d’élire au tirage au sort, parmi les volontaires, 1 femme et 1 homme pour siéger au CPR.

    • Élection pour le Bureau Exécutif Régional (BER) d’une nouvelle secrétaire régionale adjointe et d’un porte-parole

    Le Bureau Exécutif Régional est composé de cinq membres élu-e-s parmi les membres du Conseil Politique Régional et doit respecter la parité.

    12h30 : Déjeuner convivial

     

    14h : Bilan des élu-e-s du Conseil Régional de Basse-Normandie

     

    14h30 : Débat de politique régionale : la réforme et les élections territoriales

     

    • Introduction, rappel du contexte institutionnel et politique
    • Échange avec le Bureau Exécutif Régional et les élu-e-s de Haute-Normandie

     

    15h30 : Pause

     

    • Travail en atelier : votre vision de la région en 2015
    • Restitution, synthèse

    17h30 : Fin de l’Assemblée Générale.

     

    Pratique

    Pour vous rendre sur le lieu de l’assemblée générale, voir le plan ici.

    Un déjeuner bio est prévu le midi pour un coût de 7 euros par personne. Merci de réserver impérativement votre repas avant le 24 juin au plus tard auprès d’Élodie au 09 52 50 67 14 / 06 89 06 11 46 ou via bassenormandie@eelv.fr

  9. Réunions publiques de compte rendus de mandat des élus écologistes

    Comme ils s’y étaient engagés, les élus écologistes du Conseil régional organisent cette année encore avec les groupes locaux 4 réunions publiques pour échanger avec les bas-normands sur leur bilan. Réservez ces dates !

    Cherbourg : mardi 10 juin, 20h30. Mairie.

    Saint-Lô : jeudi 19 juin, 20h30. Centre culturel

    Flers : mardi 24 juin. Lieu à venir.

    Caen : jeudi 26 juin, 20h30. Maison de quartier du Chemin-Vert

  10. Elections européennes : renouveler la politique pour répondre à la montée de l’extrême droite

    Le renforcement du groupe Vert européen (+2 sièges) et la réélection de notre candidate Karima Delli sont de véritables satisfactions pour les écologistes bas-normands. Le relatif bon résultat d’EELV en Basse-Normandie (8,34 %, meilleur score de l’Euro-Région) est également le marqueur d’une dynamique régionale très positive. Cependant ce sont les sentiments de tristesse et de honte qui dominent, au sortir d’une élection qui a vu l’extrême droite arriver largement en tête des suffrages exprimés par les français.

     Le Front National est désormais présent sur tous les territoires, porté par un vote « d’adhésion » qui touche toutes les catégories de population et tous les âges. Il s’installe en véritable parti d’alternative, rendant crédible la perspective d’une présidence Le Pen en 2017.

     Cette confirmation cinglante de la progression de l’extrême droite peut s’expliquer par différents phénomènes. Tout d’abord, il s’agit de l’échec de l’Europe à construire une démocratie et un projet collectif à même de fédérer les peuples et d’incarner l’espoir. Ensuite, cette élection marque l’effondrement des deux grands partis de gouvernement, le PS et l’UMP, décrédibilisés à force d’échecs et de renoncements, incapables de revoir leurs projets en fonction des crises sociales et écologiques.

     Face à l’effritement progressif de notre modèle de société et à la progression continue des inégalités, seules deux familles politiques proposent un projet alternatif : l’extrême droite d’une part et les mouvements écologistes et de gauche d’autre part. Jusqu’à aujourd’hui les écologistes ont échoué à entrainer un changement social et politique permettant la transition vers un nouveau modèle de société.

     Le résultat de ces élections est un ultime appel à revoir les stratégies et les ambitions d’EELV. Cela passe par le développement d’un projet crédible et concret à portée de tous les citoyens ; par la recherche de passerelles fertiles avec la société et sa myriade d’expérimentations alternatives ; et enfin par la recherche de nouvelles alliances associées à un renouveau de l’exercice de la politique et du partage du pouvoir.

    Sébastien BELLET
    Secrétaire Régional Basse-Normandie

  11. Dimanche 25 mai faisons le choix de voter pour la Paix

    À l’aube de la commémoration du 70e anniversaire du Débarquement, les élections européennes du 25 mai prochain doivent être saisies comme l’occasion de faire de l’Europe le garant de la Paix. À l’instar des événements qui ont conduit aux horreurs de la Seconde Guerre Mondiale, les risques de basculement dans une nouvelle époque de barbarie existent bel et bien aujourd’hui. À la différence que les causes des nouveaux conflits sont désormais étroitement liées aux contraintes physiques et environnementales de la planète : accès à l’eau, à l’énergie, aux matières premières et aux ressources alimentaires, bouleversements physiques et géopolitiques plus ou moins directement liés au changement climatique…

     

    Pour ne citer que l’exemple du pétrole, qui a permis à l’Europe de devenir l’une des économies les plus riches et les plus puissantes de la planète, nous devons admettre qu’il est aujourd’hui son principal point faible. Les ressources déclinant depuis 2006 et l’impact désastreux des substituts que sont les hydrocarbures non-conventionnels (huile de schistes, pétroles bitumineux,…), laissent à penser que l’Europe est extrêmement vulnérable à un choc énergétique.

     

    La gravité de la situation n’est pas prise en compte dans les politiques locales ou européennes. Malgré les combats menés par les écologistes au niveau européen, le développement de politiques ambitieuses sur la maîtrise de l’énergie et la réduction des émissions de gaz a effet de serre, ni l’Europe, ni les états ne prennent en compte la possibilité d’un prochain déclin de la production pétrolière.

     

    C’est donc un véritable défi de sobriété énergétique auquel sont confrontés les européens.

     

    Pour faire face à l’urgence énergétique et climatique, nous avons besoin d’une Europe de partage et de coopération, d’une Europe proche des citoyens qui accompagne et donne les possibilités d’agir aux acteurs de proximité.  Ce sont en effet les premiers artisans d’une société de « Sobriété Heureuse ». Nous avons besoin d’une Europe où de nombreux élus écologistes porteront notre vision et nos espoirs.

     

    Au-delà de l’urgence qui pourrait inciter au désespoir, et des risques sans précédent qui pèsent sur nos sociétés, il existe un espoir formidable.

    Cet espoir tient en l’incroyable capacité de l’Homme à réagir face aux crises, et à inventer des espaces de vie et de partage même dans les conditions les plus extrêmes.

     

    À nous de mettre ces capacités au service d’un projet et de réalisations concrètes, afin de  construire une société sobre mais heureuse, frugale mais prospère.

     

    À nous de convaincre et d’inviter les européens à voter ce dimanche pour les listes Europe Écologie.

     

    Le 25 mai, votons pour la Paix, votons Europe Écologie !

     

     

    Sébastien Bellet

    Secrétaire régional Basse-Normandie

    Europe Écologie – Les Verts

    25 rue Varignon, 14000 Caen / 09 52 50 67 14

    bassenormandie@eelv.fr – www.bassenormandie.eelv.fr

  12. Pollution GDE à Nonant-le-Pin : EELV salue l’indispensable vigilance des citoyens et des élus

    A la veille de l’audience du Tribunal de grande instance d’Argentan qui doit statuer sur la demande d’une mission d’expertise visant à déterminer les causes de la pollution des eaux provenant du centre d’enfouissement des déchets à Nonant-le-Pin, les opposants ont été nombreux à se mobiliser ce matin pour éviter une opération de pompage prévue par GDE avec l’autorisation du préfet de l’Orne. Celle-ci aurait permis à l’entreprise de récupérer les lixiviats (liquide issu de la fermentation des déchets sous l’effet de la pluie) présents dans les bassins de décantation, et de les soustraire à toute future expertise.

    Karima Delli, députée européenne, et Yanic Soubien, vice-président de la région Basse-Normandie, se sont rendus une nouvelle fois sur place afin d’appuyer la lutte des citoyens déterminés et pacifiques dont le blocus tient depuis 211 jours. Accompagnés par les forces de l’ordre, les camions de pompage sont finalement repartis sans avoir pu pénétrer sur le site. EELV Basse-Normandie salue l’indispensable vigilance des citoyens et des élus, se félicite que cette nouvelle tentative de passage en force de GDE ait échoué, et réaffirme son soutien aux opposants de ce projet inutile et polluant.

     

     

     

  13. Élections européennes : Karima Delli et Cécile Duflot à Caen mardi 20 mai 🗓

    Dans le cadre des élections européennes, Karima Delli, eurodéputée et tête de liste Europe Écologie dans l’euro-région Nord-Ouest et Cécile Duflot, députée de Paris et ancienne ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement, seront présentes à Caen lors d’un meeting.

    Rendez-vous le mardi 20 mai à 20h30 à l’auditorium du Musée des Beaux-Arts (Château – voir le plan ici).

  14. Fermeture définitive du site GDE à Nonant-le-Pin : la résistance a payé !

    Le tribunal correctionnel d’Argentan vient d’ordonner la fermeture définitive du site d’enfouissement des déchets GDE à Nonant-le-Pin. EELV Basse-Normandie s’en félicite car cette décision sanctionne les pratiques irresponsables de GDE qui avait procédé à l’ouverture du site, en octobre dernier, malgré l’interdiction d’exploiter prononcée dans l’attente du résultat des expertises environnementales. Elle confirme la mise sous scellés, effective depuis le 17 avril, afin de permettre une évaluation précise des risques de pollution engendrés par une telle installation où le dépôt de déchets interdits a été constaté. Elle valide la lutte pacifique des opposants qui bloquent courageusement l’entrée du site depuis six mois.

    Cette décision est une excellente nouvelle pour tous les citoyens attachés au respect de l’environnement et des règles élémentaires du droit. Elle montre l’efficacité de la résistance face aux projets polluants et inutiles lorsqu’elle s’appuie sur la mobilisation citoyenne, l’action politique et la justice. EELV Basse-Normandie est heureuse et fière que, par leur soutien, ses élus et ses militants aient pu contribuer à cette victoire.
    Yanic Soubien et François Dufour, Vice-Présidents du Conseil régional de Basse-Normandie sont très heureux d’apprendre cette décision tant attendue : « Nous tenons à féliciter l’initiative citoyenne qui s’impose aujourd’hui avec la loi contre un projet insupportable pour le territoire et son environnement. Cette victoire est celle des citoyens qui ont tenu tête à un géant des déchets et leur persévérance a gagné parce que leur combat était plus que légitime. »

    Au nom d’EELV Basse-Normandie, les élus félicitent aussi les opposants d’être restés dans la sérénité, la non-violence et d’avoir su construire des alternatives et des perspectives, comme l’ont souligné le 23 avril les députés européens Karima Delli et José Bové.

    Yanic Soubien et François Dufour : « Nous nous félicitons d’avoir été aux côtés de celles et ceux qui ont construit la résistance, dans les moments difficiles comme dans les moments conviviaux, et ils ont su en créer ; il était de notre rôle de les soutenir quand on touche aux fondamentaux de l’écologie, ce qui guide aujourd’hui encore notre engagement en tant qu’élus.  »
    Yanic Soubien et François Dufour seront présents ce soir au « mercredi du front » à Nonant-le-Pin.

  15. Élections européennes : rencontre à Lisieux avec une association de quartier

    Dans le cadre des élections européennes, le groupe local de Lisieux – Pays d’Auge propose une rencontre avec l’Association des habitants du quartier du stade le 14 mai à 13h devant l’école Paul Doumer.

    Ce sera l’occasion d’échanger sur les engagements de cette association pour faire vivre ce quartier et découvrir comment l’Europe peut agir concrètement pour soutenir de tels projets.

  16. Élections européennes : apéro-débat le 18 mai à Hérouville en présence de Karima Delli

    Dans le cadre des élections européennes du 25 mai prochain, le groupe local d’Hérouville-Saint-Clair organise un apéro-débat au Café des Arts à 18h30.

    Après une visite de la fête des communautés, Karima Delli, eurodéputée sortante et tête de liste de l’euro-région Nord-Ouest, participera au débat sur le thème de ce qu’apporte l’Europe  aux communes, l’utilité des verts au parlement européen.

    Soyez nombreux à apporter vos questions et vos idées!

  17. Élections européennes : réunion publique à Ifs le 15 mai

    Des verts au Parlement européen, pour quoi faire?

    Qu’apporte l’Europe à notre commune?

    Dans le cadre des élections européennes, le groupe local Sud de Caen organise une réunion publique

    JEUDI 15 MAI À 20H30

    Salle François Mitterrand à Ifs

    En présence de François Dufour, vice-président du conseil régional de Basse-Normandie et co-listier, et Fabienne Lisse, porte-parole EELV Basse-Normandie et co-listière.

  18. Élections européennes : réunion publique le 13 mai à Coutances

    Dans le cadre des élections Européennes, le 13 mai à 20h30 aura lieu une réunion publique, salle R2 de la Mairie de Coutances sur le thème: Un député européen, quel intérêt local?
    Venez apporter vos idées, vos questions et en débattre avec
    Karima Delli, députée européenne sortante, tête de liste,
    François Dufour, vice-président du conseil régional, co-listier,
    Marine Lemasson, conseillère régionale déléguée, co-listière.

    ORGANISATION de la JOURNÉE
    – 12h visite chaufferie (1h)
    – Trajet Marchesieux/coutances (30min)
    – 13h30 14h30 Repas
    – Trajet coutances/granville (50 min)
    – 15h30 – 17h pêche (1h30)
    – Trajet Granville/Orval (40 min)
    – 17h45 visite maison BBC (1h30)
    – Trajet orval/coutances (15min)
    – 19h45 conférence de presse au restaurant « La Galetiere » (face à l’office du tourisme de coutances).

    MARCHESIEUX – CHAUFFERIE BOIS & FILIERE BOIS 12h / 13h – RDV à la mairie
    – Échange autour de la transition énergétique, de l’indépendance énergétique et de la valorisation des ressources territoriales.
    – Comment structurer la filière bois, coût de valorisation, création d’un nouvel atelier sur les exploitations agricoles, implication des collectivités locales, création d’emplois, préservation du maillage bocager (la Basse Normandie est la première région française en km de haies).

    GRANVILLE – PÊCHE 15h30 / 17h – RDV sur le bateau « M-Thétis « ,
    catamaran en l’au, amarré sous la criée dans l’avant port
    – 1/2h gestion durable de la pêche au bulot
    • Sur un bateau de pêche au bulot.
    • Explication de
    – la façon de travailler
    – la gestion de la ressource: présentation des machines de tri permettant le rejet immédiat en mer des bulots de taille inférieures aux réglementations.
    – redonner capacité d’acheter des bateaux et des moteurs aux petites flottilles de pêche durable (la réglementation actuelle avec un quota au kW concoure en fait à renforcer les flottes industrielles).
    – 1/2h sur gestion durable de la coquille saint Jacques.
    • ensemencement des zones de pêche et mise en « jachère »
    • mise en place d’une pêche durable, économe en consommation de fioul et en rejet de CO2, tout en améliorant la rentabilité.
    – 1/2h sur la commercialisation
    • échange sur la criée en plein temps de fonctionnement (ouvre à 16h), avec les responsables et le Président de Granville Mer (usine cooperative de valorisation
    des produits).
    • Importance de la mise rapide en marché pour l’organisation d’une filière de qualité et la mise en place d’une alimentation saine (parallèle avec les circuits courts).
    • question de la labellisation et de la valorisation de la ressource sauvage (question du label bio pour les produits de la mer).
    • Valorisation de ces produits dans la restauration collective -> question de l’aide à l’équipement des cuisines, comme des usines.
    • échange sur l’image que les écologistes renvoient de la pêche -> comment EELV pourrait prendre le contre pied sur des types de péchés précis.

    ORVAL – RÉNOVATION BBC 17h45 / 19h15 – RDV chez Monsieur Olaf
    LECROSNIER, 9 rue des Pêcheries, 50660 ORVAL
    – Visite du chantier de rénovation BBC
    – Présentation
    • Impact sur le travail et l’organisation des artisants, points à travailler/renforcer de leur côté (intervention artisants)
    • Impact pour le propriétaire, parcours pour monter techniquement et financièrement son projet, résultats sur confort de l’habitat et diminution charges de chauffage,
    temps de retour sur investissement (intervention propriétaire).
    • Accompagnement technique (intervention guichet unique): travail.
    d’accompagnement effectué et comment faciliter pour les deux parties l’approche renovation BBC. Impact climat et réduction des charges de chauffage estimé.
    • Visite d’un chantier de rénovation BBC, et rencontre des propriétaires, des entreprises étant intervenues, des responsables du guichet unique ayant accompagné le dossier.
    • Enjeu: respect des engagements internationaux sur le climat, sortie de précarité énergétique, emploi local, modalités/enjeu d’accompagnement techniques et
    financières (notamment dans le cadre de la nécessaire massification): points forts et points de blocage à accompagner.
    • Pour information, la rénovation s’élève à 46 000 €, 10 000€ financés par les fonds européens + valorisation des CEE.

    CONFÉRENCE DE PRESSE – 19h45 – restaurant « la Galetiere »
    Coutances

  19. ÉLECTIONS EUROPÉENNES : réunion publique le 12 mai à Alençon sur le thème de l’agriculture

    Le groupe local EELV d’Alençon vous propose d’assister à une réunion publique le lundi 12 mai à 20h15, salle Baudelaire à Alençon.

    Le débat, en présence de François Dufour et Fabienne Lisse, co-listiers pour l’eurorégion Nord-Ouest, s’axera sur le thème de l’agriculture et notamment sur les enjeux liés au traité de libre-échange Europe/États-Unis.

    OGM, pesticides, gaz de schiste… de nombreuses questions de santé publique méritent en effet d’être soulevées  autour de ce projet négocié dans la plus grande opacité, et qui pourrait remettre en cause le pouvoir de décision des états face aux toutes puissantes multinationales.

  20. Groupe EELV Manche: réaction suite à la fermeture de 33 classes

    Le CDEN (Conseil départemental de l’Éducation Nationale) a entériné vendredi  dernier la fermeture de 33 classes pour la rentrée 2014.
    Alors que l’école est présentée comme une priorité, cette liste de fermetures dans le primaire est très importante en terme d’impact  (notamment les écoles situées en milieu rural).

    Évidemment on ne peut pas ignorer que ces décisions interviennent dans un contexte de baisse démographique dans la Manche, et après une gestion calamiteuse du précédent gouvernement, mais elles résultent aussi d’une gestion des moyens à flux constant.

    On ne peut négliger que la fermeture d’une classe va constituer des difficultés pour l’équipe éducative en place. Dans les écoles rurales et à fortiori dans les petits RPI à deux ou trois classes, elle aura des conséquences très importantes sur le  travail et la réussite des élèves. Il est donc regrettable que les données fournies par l ‘administration se révèlent souvent en décalage avec celles des écoles et des élus. L’ambition pour la réussite éducative mérite mieux qu’une simple  gestion comptable de l’éducation.

    Europe Ecologie – Les Verts apporte son soutien aux enseignants, élus et parents qui se sont mobilisés pour tenter d’infléchir les décisions de l ‘inspection académique et qui devront à la rentrée prochaine subir les conséquences de ces fermetures.

    EELV Manche

  21. Élections européennes : réunion publique le 7 mai à Cherbourg autour du traité de libre-échange

    Le groupe local du Cotentin vous convie à une réunion publique :

    Mercredi 7 mai à 20h30

    Mairie de Cherbourg – Salle du conseil

    (entrée rue de la paix)

    Projection du film « Les déportés du libre-échange », de Marie-Monique Robin, suivi d’un débat sur le projet de libre-échange transatlantique.

    Le traité de libre-échange Europe / États-Unis, des bénéfices pour qui?

    En effet grâce à cet accord les entreprise pourront, au nom de la libre concurrence, porter plainte contre les États qui leur refuse des permis (permis d’exploitation de gaz de schiste, OGM, normes alimentaires, standards sociaux,…).

     

    Venez apporter vos questions et réflexions et en débattre avec Karima Delli, eurodéputée et tête de liste de l’eurorégion Nord-Ouest, François Dufour, vice-président du Conseil Régional et co-listier, ainsi que d’autres co-listiers.

     

  22. 1er mai : partager le travail, anticiper les changements pour créer de nouveaux emplois

    Partager le travail : une nécessité et une urgence

    Il est illusoire aujourd’hui d’imaginer qu’un chiffre de croissance de quelques décimales va changer le cours du chômage et de l’emploi. Face aux près de 6 millions de demandeurs d’emplois, le seul moyen est le partage. Partage pour celles et ceux qui travaillent trop, pressurisés par les chiffres et les cadences, les horaires trop lourds et au bénéfices de celles et ceux qui ne travaillent pas assez ou pas du tout.
    Un partage de ce temps tout au long de la vie grâce à un accès renforcé et un droit pour tous et toutes à la formation professionnelle.
    Un partage rendu également possible grâce à la mise en place d’un revenu universel sans condition et qui puisse permettre d’alterner entre périodes de travail et de non travail.
    Que les périodes de travail et de formation se succédent et s’articulent cela permet aussi de mieux adapter nos entreprises aux changements. Avoir des personnes mieux formées : voilà un vrai pacte de compétitivité !

    De nouveaux emplois pour de nouvelles politiques et une meilleure préservation de notre planète
    Énergies renouvelables, agriculture bio, sobriété, rénovation des bâtiments, nouveaux modes de transports, services, industries propres, économie sociale et solidaire, loisirs… la société écologique est créatrice d’emplois de qualité, à condition de les soutenir.

    EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS en appelle à une politique sectorielle de soutien aux emplois d’avenir en lieu et place d’un saupoudrage inefficace. Sans oublier la lutte contre la précarité : mises en place d’amendes aux entreprises qui abusent du temps partiel contraint et des emplois précaires ; révision du statut des intermittents ; meilleur partage des richesses créées ; mise en place d’un revenu maximum, et de limites aux rémunérations du capital.

    Pour une autre politique de l’emploi, EELV Basse-Normandie invite ses militants à se joindre aux cortèges qui défileront le 1er mai dans la région : à Caen (départ à 10h30, place St-Pierre), Bayeux (9h30, pl. St-Patrice), Falaise (9h30, pl. St-Gervais), Lisieux (10h30, pl. Mitterrand), Vire (10h30, pl. de l’Horloge), Cherbourg (10h30, mairie), St-Lô (10h30, mairie), Alençon (10h30, préfecture)…

  23. La députée européenne Karima Delli à Coutances et Hérouville-Saint-Clair

    Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes du 25 mai prochain,

     

    Karima Delli, tête de liste Europe Écologie pour l’euro-région Nord-Ouest,

    sera présente le mardi 13 mai à Coutances (50) pour une réunion publique à 20h30 salle R2 de la mairie

    et le 18 mai à Hérouville-Saint-Clair (14) pour un apéro-débat à 18h30 au Café des Arts

     

    Contacts :

    Sabine Michaux : 0671600193

    Elise Lowy : 0623931544

    Élodie Hubert : 0952506714

  24. Elections européennes : Karima Delli et José Bové dans notre région aujourd’hui et demain

    Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes du 25 mai prochain,

    Karima Delli, députée sortante, tête de liste Europe Ecologie dans l’euro-région Nord-Ouest, est présente aujourd’hui et demain en Basse-Normandie.

     

    Ce jour, mardi 22 avril, à Canisy près de Saint-Lô (50) puis dans le Bessin, au Molay-Littry et à Bayeux.

     

    A 14h, elle ira à la rencontre de la coopérative d’activités et d’emploi Les chantiers de demain, qui vient tout juste d’être créée à Canisy. En présence de Sylvie Errard, conseillère régionale déléguée à l’économie sociale et solidaire, c’est l’occasion de rappeler l’attachement des écologistes au développement des sociétés coopératives et participatives (SCOP) ainsi qu’à la rénovation du bâti avec des écomatériaux.

    A 16h30, elle visite la Ferme du Mesnil au Molay-Littry où la famille Poussier élève des volailles haut-de-gamme et prépare des plats cuisinés. La ferme a bénéficié de fonds européens FEADER pour l’installation d’un atelier de transformation sur place. Elle témoigne d’un modèle agricole soutenable permettant de maintenir des emplois locaux, de favoriser les circuits courts de distribution et de promouvoir les produits régionaux.

     

    A 20h, Karima Delli participe à une soirée rencontre et échanges, ouverte à tous, à la Halle Saint-Patrice à Bayeux. Accompagnée de François Veillerette (2e de liste), vice-président du conseil régional de Picardie en charge de l’environnement, de l’alimentation et de la santé, ainsi que de François Dufour, vice-président du Conseil régional de Basse-Normandie en charge de l’agriculture et candidat colistier pour les élections européennes, elle invitera au débat sur les questions suivantes :

    –       En Basse-Normandie et dans le Bessin, quel apport de l’Europe ?

    –       Des Verts au parlement européen, à quoi ça sert ?

    –       Et l’agriculture, l’alimentation dans tout ça ?

     

    Demain, mercredi 23 avril, le Tour de France des écologistes, qui se déroule en 19 étapes du 16 au 25 avril dans tout le pays : http://europe-ecologie.eu/le-tour-de-france-pour-leurope/ fera étape à Flamanville (50) et à Nonant-le-Pin (61).

     

    A 12h, à Flamanville, un dépôt de gerbe et un débat sur les thèmes

    –       Quelle politique européenne de l’énergie ?

    –       Comment les élus écologistes au niveau européen seront-ils en capacité de favoriser la transition énergétique et la sortie du nucléaire ?

     

    auront lieu devant la stèle aux irradiés inconnus au Port de Diélette en présence de Karima Delli, de Michèle Rivasi, députée européenne spécialiste des questions liées au nucléaire, et des candidats bas-normands.

    A partir de 18h, à Nonant-le-Pin, en soutien aux opposants du projet de décharge de GDE, une délégation d’EELV passera la soirée et la nuit sur place. Elle sera composée de : José Bové, député européen, vice-président de la commission Agriculture et développement rural au parlement de l’UE, chef de file des Verts européens dans le cadre de la campagne pour les élections européennes 2014 ; Karima Delli, eurodéputée et tête de liste de l’euro-région Nord-Ouest ; Yanic Soubien, vice-président du Conseil régional de http://www.sauvegardedesterresdelevage.com/jose-bove-et-plusieurs-elus-eelv-viendront-soutenir-les-opposants-au-projet-de-decharge-de-gde-a-nonant-le-pin-le-23-avril-a-partir-de-18h/-Normandie ; François Dufour, vice-président du Conseil régional de Basse-Normandie en charge de l’agriculture et des co-listiers Europe Ecologie 2014 : le picard François Veillerette et les bas-normands Marine Lemasson, Pierre Lézier, Fabienne Lisse, Mickaël Marie.

    Retrouvez ci-dessous deux articles sur la venue des candidat-e-s bas-normand-e-s aux élections européennes sur le site GDE:

     

    http://www.sauvegardedesterresdelevage.com/jose-bove-et-plusieurs-elus-eelv-viendront-soutenir-les-opposants-au-projet-de-decharge-de-gde-a-nonant-le-pin-le-23-avril-a-partir-de-18h/

    http://www.ouest-france.fr/gde-les-candidats-deurope-ecologie-les-verts-eelv-sur-le-site-2210142

  25. Projection de Tante Hilda! avec le groupe local Bessin-Côte de Nacre

    Mardi 8 avril à 20h, le groupe local Bessin-Côte de Nacre organise une projection du film Tante Hilda! au cinéma Le Melies à Bayeux.

    Ce sera l’occasion après la séance d’échanger sur l’avenir de la biodiversité, les dangers des OGM et les enjeux écologiques liés aux semences.

    Film tous publics, à partir de 7 ans – Tarifs: 5,50 € / 4€ pour les moins de 14 ans

    Retrouvez ici le flyer de la projection.

  26. Municipales : le renouveau de l’écologie citoyenne

    A l’issue des élections municipales, Europe Ecologie Les Verts gagne 27 communes de plus de 1 000 habitants, dont Grenoble (16e ville de France avec 160 000 habitants) et renforce sa position au sein de nombreux conseils municipaux dans tout le pays, comme à Nantes, Rennes, Paris, etc.

    Au premier tour, nos listes autonomes ont enregistré une nette progression, à l’image de « Caen écologiste et citoyenne » qui a recueilli 10,23 % des suffrages. Les militants régionaux ont également œuvré pour porter nos valeurs sur des listes d’union. Néanmoins, en Basse-Normandie comme à l’échelle nationale, le recul massif de la gauche ne sera pas sans conséquence sur les politiques menées en faveur de l’écologie et de la solidarité, en particulier dans la capitale régionale reprise par la droite. Notre inquiétude se porte également sur le niveau record de l’abstention constaté dans un scrutin local qui témoigne d’une profonde perte de confiance des Français pour l’offre politique dans un modèle de gouvernance à bout de souffle.

    Pour autant, ces élections municipales montrent un besoin de renouveau des pratiques démocratiques marqué notamment par le non-cumul des mandats (à la fois simultanément et dans le temps), ainsi que l’aspiration à davantage de solidarité, de justice sociale et d’écologie. Elles affirment l’émergence d’une dynamique citoyenne qui s’engage pour un avenir durable en faisant preuve d’innovation, d’écoute et de proximité.

    Plus que jamais, EELV doit être un outil au service de cette dynamique de recomposition politique. C’est en restant ambitieuse et ouverte sur la société civile que l’écologie incarnera l’alternative recherchée par les citoyens.

  27. Municipales : les résultats en Basse-Normandie

    EELV Basse-Normandie a marqué de sa présence les élections municipales, par une liste autonome à Caen, des listes d’union ou sans étiquette sur lesquelles figuraient nos adhérents, ainsi qu’au travers de listes auxquelles nous avons apporté notre soutien.

     

    Voici les résultats obtenus :

     

    Liste autonome :

     

    • Caen : liste « Caen écologiste et citoyenne » avec Rudy L’Orphelin: 10,23% au 1er tour.

    La liste « Avec Joël Bruneau et Sonia de La Provôté, Unis pour réussir Caen vraiment ! » (UMP-UDI) l’emporte avec 57,04% au 2e tour (42,96% pour la liste du rassemblement « Le Caen de l’avenir » avec Philippe Duron).

     

    Listes d’union :

     

    • Hérouville-Saint-Clair: liste « Hérouville l’avenir ensemble » avec Joël Le Tensorer, Gauche citoyenne : 12,57% au 1er tour.

    La liste « Fiers d’être Hérouvillais » avec Rodolphe Thomas (Modem) l’emporte avec 63,83% au 1er tour.

     

    • Lisieux: liste « Redonnons de l’ambition, de la fierté à Lisieux » avec Laurent Sodini (PS) : 20,55% au 1er tour, 20,22 % au 2e tour.

    La liste « Bernard Aubril 100% Lisieux » (DVD) l’emporte avec 40,12% au 2e tour.

     

    • Flers: liste « Pour une ville ambitieuse, attractive et rassemblée » avec Yves Goasdoué (DVG) élue au 1er tour (52,9%).

     

    • Saint-Lô: liste « Saint-Lô en mouvement » avec Christine Le Coz (PS) : 29,69% au 1er tour.

    La liste « Ensemble Saint-Lô plus grand » avec François Brière (DVD) l’emporte au 2e tour avec 52,88%.

     

    • Falaise: liste « J’aime Falaise » avec Hervé Maunoury: 42,32% au 1er tour.

    La liste « Agir pour Falaise » avec Éric Macé (DVD) l’emporte au 1er tour (57,68%).

     

    • Cherbourg-Octeville: la liste fusionnée « Ensemble pour demain et la Gauche debout » avec Jean-Michel Houllegatte (PS) l’emporte au 2e tour (51,81%).

     

    • Tourlaville: la liste « Énergie Action pour Tourlaville » avec Gilbert Lepoittevin (PS) l’emporte au 2e tour (37,68%).

     

    • Ifs: liste « Ensemble, construisons l’avenir » avec Sylvaine Baumard, Gauche citoyenne : 37,47% 1er tour, 35,36 % au 2e tour.

    La Liste « Ifs autrement » (UMP-UDI) l’emporte de 7 voix au second tour avec 35,53%.

     

    • Vire : liste « Un nouvel avenir pour Vire » avec Marc Andreu Sabater élue au 1er tour (59,2%).

     

    • Sées : liste « Construisons un autre avenir » menée par François Aimé (DVG) : 47,99%.

    La liste « Sées, notre priorité » menée par Jean-Yves Houssemaine (DVD) l’emporte au 1er tour (52,01%).

     

    Listes soutenues par EELV :

     

    • Courseulles-sur-mer: liste « Une équipe unie pour Courseulles » avec Jean-Claude Lecouturier, Gauche citoyenne : 10,71% au 1er tour, 9,97 % au 2e tour.

    La liste « Courseulles en marche » menée par Frédéric Pouille (DVD) l’emporte avec 52,28% au 2e tour.

     

    • Alençon: liste « Ensemble, continuons Alençon, avec vous j’y suis prêt » menée par Joaquim Pueyo l’emporte au second tour avec 50,48%.

     

    Des adhérents d’EELV sont élus dans la majorité à Cherbourg (50), Douvres-la-Délivrande (14), Flers (61), Russy (14), St-Loup Horps (14), Tourlaville (50), Vaudrimesnil (50), Vire (14) ; dans l’opposition à Caen (14), Lisieux (14), Clécy (14), Falaise (14), St-Lô (50), Valognes (50).

     

    Retrouvez le communiqué de presse post-élections municipales ici.

  28. Municipales: Caen écologiste et citoyenne appelle à voter pour la liste du rassemblement conduite par Philippe Duron

    Caen écologiste et citoyenne
    Pour plus de démocratie, plus d’écologie et de solidarité : dimanche prochain, choisir la liste de rassemblement de la gauche et des écologistes conduite par Philippe DURON

    Dimanche prochain, les Caennaises et les Caennais choisiront le maire et l’équipe municipale qui dessineront le visage de notre ville dans les six prochaines années.

    Au premier tour, 3383 électeurs et électrices ont permis à la liste Caen écologiste et citoyenne de réunir plus de 10% des suffrages exprimés. Nous souhaitons les remercier vivement de la confiance qu’ils et elles nous ont accordées.
    Pour le second tour, les listes Caen, écologiste et citoyenne et le Caen de l’avenir se sont retrouvées autour d’un pacte de gouvernance pour notre ville. Si les Caennaises et les Caennais le décident dimanche prochain, les priorités que nous avons défendues lors de la campagne du premier tour deviendront des politiques municipales, des avancées concrètes qui amélioreront notre ville.
    Notre priorité, c’est de pouvoir agir dans les six prochaines années, au service des Caennaises et des Caennais, dans l’esprit du projet que nous avons porté. Nos engagements sont clairs, notre détermination au changement est entière.
    Pour nous permettre d’agir à la hauteur des exigences et des aspirations des habitant-e-s, chaque voix comptera dimanche prochain : nous appelons les Caennaises et les Caennais désireux de plus de démocratie, de plus d’écologie et de solidarité à choisir la liste de rassemblement de la gauche et des écologistes conduite par Philippe DURON.
    Rudy L’ORPHELIN

  29. Municipales: la liste « Caen écologiste et citoyenne » signe un pacte de gouvernance avec la liste du « Caen de l’avenir »

    Hier, lors d’une conférence de presse, un pacte de gouvernance a été signé entre la liste du « Caen de l’avenir » conduite par Philippe DURON et la liste « Caen écologiste et citoyenne » conduite par Rudy L’ORPHELIN.

     

    Cet accord comprend 85 mesures concrètes, et notamment

     

    1. Un contrat démocratique renouvelé avec : 

    – l’évolution des conseils de quartiers qui seront désormais dotés d’un budget propre et co-présidés par des habitant-e-s et des élu-e-s et non plus seulement par les élu-e-s ;

    – la mise en place d’un droit d’initiative citoyenne avec l’examen de deux questions des habitant-e-s au début de chaque séance du Conseil Municipal

     

    2. Un engagement de faire de la transition énergétique la priorité en matière d’investissements avec :

    – un grand plan de rénovation thermique des logements du parc social comme du parc privé

    – une structure de production d’énergies renouvelables sur la ville et l’agglomération (chaufferies bois, photovoltaïque, méthanisation, etc.)

    – un accompagnement pour le développement d’investissements citoyens dans les énergies renouvelables en soutenant la création de sociétés coopératives

     

    3. Un engagement pour le développement de l’économie sociale et solidaire avec :  

    – un budget annuel pour le développement de l’Economie Sociale et Solidaire porté à 500 000 euros

    – le soutien à la création d’une monnaie locale et d’une ressourcerie

     

    4. Un engagement pour le soutien aux commerces de proximité avec :

    – un moratoire sur la création ou l’extension de grandes surfaces commerciales

    – le recours au droit de préemption urbain pour le soutien et la diversification du commerce dans tous les quartiers de Caen (à l’image de Vital’quartiers à Paris)

     

    5. Un engagement pour la santé des habitant-e-s avec :

    – antennes relais : l’engagement de conditionner le renouvellement des baux à un abaissement du seuil maximal d’exposition à 0,6 volt/m

    – un plan progressif de sortie du diesel du parc de bus sera adopté avant la fin de l’année 2015

    – la création de maisons de santé dans chaque pôle de vie

    – l’ouverture d’une légumerie et un plan bio et local pour la restauration collective avec un objectif de 80% de repas servis issus de filières biologiques et locales d’ici 2020.

     

    6. Un engagement en matière de transports avec : 

    – des voies réservées aux bus et au co-voiturage sur les axes 2×2 voies

    – le soutien à la création d’un service associatif d’autopartage

    – la réalisation de 50 km de pistes cyclables et l’évolution du service V’éol qui desservira tous les quartiers de Caen et les communes limitrophes

     

    7. Un engagement pour le retour à une gestion publique de l’eau avec : 

    – la création d’un conseil des usagers réunissant associations de consommateurs, salariés et usagers

    – la gratuité des premiers mètres cubes d’eau

     

    8. Un engagement en matière d‘urbanisme avec : 

    – une étude systématique à toute opération permettant de comparer les coûts/bénéfices des solutions de démolition ou de réhabilitation avant toute décision en Conseil municipal

    – la création d’éco-quartiers pour l’ensemble des zones projet inscrites au Plan Local d’Urbanisme

     

    14 des candidat-e-s de la liste Caen écologiste et citoyenne seront présent-e-s sur la liste de second tour. L’accord prévoit 12 élu-e-s en cas de victoire dont : 

    – 6 adjoint-e-s, 

    – 1 conseiller/ère délégué-e 

    – 1 vice-présidence à Caen-la-mer

     

    Retrouvez l’intégralité du pacte de gouvernance en cliquant ici.

  30. Municipales : l’écologie marque des points

    Au lendemain des élections municipales, EELV Basse-Normandie se félicite du résultat inédit obtenu par la liste autonome « Caen écologiste et citoyenne », menée par Rudy L’Orphelin. En créant la dynamique d’une alternative concrète, portée par la participation citoyenne et des valeurs de solidarité, elle réalise le meilleur score jamais enregistré par les écologistes dans la capitale régionale, avec 10,23 % des suffrages.

    A l’échelle nationale où EELV présentait 262 têtes de liste, nous avons obtenu 11,60 % (en moyenne) des voix exprimées. Cette progression s’affirme notamment à Grenoble, Nantes, Rennes, Paris… Dans un contexte de forte abstention et d’avancée de l’extrême droite, cette poussée verte n’a pas échappé aux analystes avisés (lire, ici : http://www.reporterre.net/spip.php?article5599)

    Dans notre région, les écologistes figurant sur des listes d’union sont également au rendez-vous : dès le premier tour, comme Omar Ayad à Flers dans le sillage d’Yves Goasdoué ; ou qualifiés pour le second tour à Cherbourg, Lisieux, Saint-Lô, Tourlaville, etc. A Ifs, EELV participe à la liste « Gauche citoyenne » menée par Sylvaine Baumard, arrivée en tête avec 37,47 % des suffrages. De même dans les zones rurales, où les écologistes portent aussi leurs valeurs, nombre d’entre eux ayant été élus dès hier.

    D’ici dimanche prochain, dans un esprit de rassemblement et de responsabilité, nous allons tout faire pour porter plus d’écologie dans les mairies de Basse-Normandie.

  31. Non, la pollution n’est pas un phénomène météorologique !

    Une communication largement diffusée par les médias veut nous faire croire que la pollution de l’air est principalement un phénomène météorologique : « l’anticyclone est arrivé, l’air est froid la nuit et chaud le jour … donc l’air des villes est pollué ». Ce n’est que secondairement qu’elle est présentée comme étant la résultante de particules plus ou moins fines, l’allusion au diesel se révélant souvent bien trop discrète.

    EELV-BN pense que ce n’est qu’en inversant l’ordre d’importance  de ces causalités qu’on peut développer une analyse lucide et responsable et trouver les moyens de combattre le phénomène.

    La pollution de l’air dans nos villes bas-normandes, où l’activité industrielle n’est pas la cause majeure, est d’abord la conséquence de la circulation automobile et elle est particulièrement dangereuse  à cause du diesel, dont les particules fines et ultra-fines ont été reconnues comme « cancérigènes certains » par l’OMS depuis 2 ans. A cela s’ajoute le dioxyde d’azote (NO2) des moteurs à essence. Et si le diesel tue et si la voiture rend malade, ce n’est pas seulement lors des pics de pollution, mais bien davantage à cause de l’exposition régulière à leurs émanations.

    L’étude européenne Aphekom, coordonnée par l’Institut français de Veille Sanitaire (InVS), a montré que le respect des normes de réduction de particules fines (10 microgrammes par mètre cube [µg/m3]) permettrait de gagner près de deux ans d’espérance de vie pour les citadins âgés de 30 ans et plus et d’économiser 31,5 milliards d’euros à l’échelle européenne.

    Cessons donc de fuir nos responsabilités en accusant la météo ! Cessons de nous réfugier derrière des phénomènes naturels, comme les responsables de l’atome japonais se sont réfugiés derrière le tsunami pour minimiser leurs responsabilités dans la catastrophe de Fukushima!

    Les solutions existent, au niveau des communes, comme au niveau de la région:

    • Création de parkings-relais à l’entrée des agglomérations
    • Développement des transports en communs et des modes de déplacements actifs (vélo et marche à pied)
    • Développement des bus circulant au bio-méthane (et abandon du diesel)
    • Piétonnisation des centre-villes
    • Développement du ferroutage pour le transport des marchandises
    • Ré-ouverture de lignes de trains intra-régionales (ex : Caen-Flers)
    • Financement de ces équipements par l’écotaxe poids lourds
    • Abandon de la fiscalité avantageant le diesel.

    A l’heure des campagnes municipales, nombre des ces mesures sont plus que jamais à l’ordre du jour. A nous de peser pour que nos villes et nos communes les mettent en œuvre !

  32. Alerte rouge pour la qualité de l’air : on continue à polluer ou on prend des mesures efficaces ?

    Les conditions anticycloniques de ces derniers jours sont à l’origine d’une atmosphère stable, défavorable à la dispersion des polluants, entraînant des seuils élevés de pollution. Tous les indicateurs sont au rouge, en particulier à Caen, Cherbourg et Saint-Lô, avec un indice de qualité de l’air classé « 10 très mauvais », soit le pire rang d’un classement qui comporte 10 niveaux (http://www.air-com.asso.fr/)

    Au delà du phénomène météo la mauvaise qualité de l’air révèle surtout la quantité insoutenable de particules rejetées dans l’air, en particulier par la circulation automobile et les véhicules diesel. La répétition des pics de pollution doit nous alerter sur les risques qui pèsent sur la santé de nos concitoyens, et l’incapacité des pouvoirs publics à trouver des réponses efficaces.

     

    Des enjeux sanitaires et économiques majeurs

     

    La cellule régionale normande (CIRE) de l’Institut de Veille Sanitaire vient de publier une étude sur l’agglomération caennaise (1) : une diminution durable de la pollution atmosphérique permettrait d’éviter plus de 40 décès anticipés et plus de 30 hospitalisations chaque année. Selon cette étude, ces bénéfices correspondent à un gain économique d’environ 75 millions d’euros par an.

    « 75 millions d’euros, c’est un quart du coût de la rénovation / extension du tramway de Caen (2) ! » rappelle Sébastien Bellet, secrétaire régional d’EELV Basse-Normandie. « Les enjeux sont clairs ! Préfère-t-on continuer à polluer et à payer le coût humain et économique de l’inaction, ou souhaitons-nous améliorer notre qualité de vie, et nous engager dans un modèle plus vertueux et responsable ? »

     

    Une réponse politique d’une faiblesse inacceptable

     

    Alors que les principales sources de pollution atmosphérique urbaine sont clairement établies (véhicules individuels, carburation diesel et chauffage domestique), les alertes à répétition illustrent l’obsolescence d’un modèle basé sur le « tout automobile » et le gaspillage énergétique, que les politiques peinent à mettre en question. Le scandale sanitaire se poursuit sous les yeux de l’Etat et des collectivités locales incapables de décider des nécessaires mesures de prévention : renforcement de l’information aux populations, limitation de vitesse, restrictions de circulation, gratuité des transports publics…

    Sébastien Bellet poursuit : « Il est temps d’arrêter de caricaturer les propositions des écologistes et de s’emparer sérieusement du sujet. Il n’a jamais été question d’interdire la voiture ou d’abandonner ceux qui ont besoin de leur véhicule sans proposer d’alternatives crédibles. Sur une zone d’activité comme le Citis (Hérouville St Clair, secteur CHU), 50% des travailleurs habitent à moins de 10 km de leur lieu de travail. Ces distances peuvent être facilement parcourues en transport en commun ou à vélo, voire à pied, mais sont aujourd’hui réalisées en voiture. Il faut sortir de cette aberration. Le changement n’est peut-être pas simple mais il est faisable, il faut l’accompagner pour le rendre possible et désirable. »

     

    EELV Basse-Normandie appelle au développement d’actions locales, régionales, et nationales en faveur de la réduction des pollutions atmosphériques. Il s’agit principalement de développer un système de transport plus écologique et de massifier la rénovation dans l’habitat, pour réduire les pollutions liées aux carburants et au chauffage. Il s’agit enfin et surtout de rétablir des libertés fondamentales : la liberté de se déplacer sans être dépendant de l’automobile, la liberté d’habiter un logement économe et la liberté de respirer un air sain.

     

    1. CIRE / InVS RÉGIONS BASSE-NORMANDIE ET HAUTE-NORMANDIE. Bulletin de veille sanitaire – N° 11 / Février 2014

    2. Ligne 1 rénovée +ligne 2 : 304 millions d’Euros, estimation Viacité 2011

  33. Fukushima plus jamais ça !

    Le vendredi 11 mars 2011, à 14h46 heure locale, a eu lieu le plus important séisme jamais mesuré au Japon, provoquant une vague d’une hauteur atteignant plus de 30 m par endroits et inondant la centrale nucléaire de Fukushima.

    Panne des moyens de refroidissement des réacteurs, perte du contrôle de la centrale, explosions, hausses brutales de la radioactivité de 70 000 fois supérieure à la limite autorisée, évacuations : ce furent les premiers jours, tristes jours, d’un désastre qui se poursuit.

    Depuis ce 11 mars 2011, pas une seule semaine sans que nous n’apprenions de nouveaux incidents, de nouvelles fuites graves, de nouveaux épisodes de contamination du sol, de l’air, de l’eau, des centaines de tonnes d’eau hautement contaminée déversées chaque jour dans le Pacifique.

    Pas une seule semaine sans que l’on entende parler de traces de radioactivité dans les urines, d’angoisse des familles, du désespoir des agriculteurs qui parfois en viennent à se suicider, du désarroi de milliers de réfugiés, d’ouvriers envoyés au casse-pipe de la décontamination pour des salaires de misère.

    La catastrophe de Fukushima ne cesse de se poursuivre et de s’étendre. Fukushima, c’est une réalité pour des années, des décennies, des générations.

    3 ans après Fukushima, nous sommes réunis pour rendre hommage aux victimes passées présentes et futures des pires catastrophes de l’ère nucléaire. Fukushima, plus jamais ça !

    Voir également le communiqué national sur les conséquences de Fukushima 3 ans après.

  34. Démocratie participative, vers un contrat « élus/citoyens »

    Election_MG_3455Le site internet d’EELV Basse-Normandie est un outil de communication du parti politique, mais je souhaite qu’il soit également un espace de mise en valeur des débats et idées qui animent le mouvement de l’écologie politique.

    Vous trouverez ci-dessous une contribution de Philippe-Emmanuel Goussard sur la démocratie participative. Cette contribution répond à des préoccupations au coeur de ce que doit être, à mon sens, l’engagement démocratique écologiste.

    Vous aussi proposez vos analyses, propositions, points de vue, en envoyant vos contributions à EELV Basse Normandie: bassenormandie@eelv.fr.

    Sébastien BELLET, secrétaire régional

     

    Le peuple anglais pense être libre; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du parlement. Sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. » – Jean-Jacques ROUSSEAU

    C’est traditionnel, à la veille de nouvelles élections, les candidats débauchent une énergie certaine à démontrer l’attention et la priorité qu’ils accordent à la qualité de la vie démocratique locale. Le temps de l’élection, le candidat veut assurer de toute l’attention qu’il consacrera à l’implication, l’association des habitants dans la décision publique, veut se montrer effectivement « représentant du peuple »  alors qu’une fois élu il s’en considère trop souvent le fondé de pouvoir.

    Considérons deux résultats:

    – le taux de participation aux élections, 65% au deuxième tour des dernières élections municipales : presque la moitié des citoyens ne participent à la désignation de ceux qui les représenteront ; dès lors, quand 55% des électeurs  soutiennent tel candidat….ce n’est finalement qu’à peu près un habitant sur quatre qui manifeste sa préférence pour celui-ci plutôt que celui-là.

    – la désillusion profonde qui saisit les citoyens face à l’incapacité (au refus ?) des élus à bien vouloir effectivement considérer la parole publique, la confiance aussi qu’ils n’accordent plus aux instances et aux acteurs politiques, y compris de proximité comme le devraient être un conseil municipal et les élus qui le composent. (Enquête CEVIPOF/le monde janvier 2014)

    Ce désengagement est tendanciel ;  on entend également que le doute à l’égard de nos organisations et instances politiques et démocratique, est quant à lui croissant.

    Le nouveau mandat qui s’ouvrira dans quelques semaines peut-il être celui d’une refondation de la relation que nouent les élus et les citoyens ? C’est une question de choix, de conviction, puis de méthode.

     

    Tous les élus ne sont pas convaincus de  la légitimité de l’intervention directe du citoyen dans les choix et les priorités d’action publique.

    • Pour les uns on demeure sur un modèle dans lequel le citoyen choisit son représentant et lui délègue un pouvoir dont il évaluera le bon usage au terme du mandat. Ce n’est pas une position rare.
    • Pour d’autres, si la participation est rendue obligatoire par la loi dans certaines circonstances,  elle ne doit pas porter sur les choses trop importantes. On assistait à cet égard récemment à un débat entre concurrents aux élections municipales  au cours duquel  le Maire sortant refusait l’idée de la contribution d’habitants à l’élaboration du budget et des priorités qu’il traduit en considérant qu’il s’agit là « de l’outil du Maire ».
    • Pour de trop rares enfin, la démocratie représentative ne s’affaiblit pas mais au contraire se renforce de la démocratie participative. Le choix politique et stratégique est d’autant plus fondé et légitime qu’il se nourrit pour l’Elu qui doit le faire, de la contribution de ceux qui doivent en bénéficier. C’est une position exigeante, elle suppose de l’engagement, de l’obstination.

    Cette position exige en effet de la méthode, l’exemple des conseils ou comités de quartiers peut être intéressant.

    Les élus municipaux ont souvent installé des conseils ou comités de quartiers. Ceux-ci offrent effectivement la possibilité d’une rencontre régulière et directe entre l’Elu et le citoyen, parfois  ils constituent des lieux de choix.

    Mais à y regarder de plus près, on peut régulièrement constater des options qui viennent réellement nuancer le bilan qu’on entend les Elus dessiner  en cette fin de mandat :

    • La constitution des conseils de quartiers, ouverte (vient qui veut) ou plus sélective (au terme d’une désignation par la collectivité elle-même) est rarement véritablement attentive à leur composition effective : vient qui veut, vient qui sait, vient qui peut….Mais on ne sait pas associer ceux qui spontanément ne seront pas là, ceux qu’on devrait aussi voir participer à ces temps de gestion de la cité. Une question de marketing publique et politique…au vrai sens du terme.

     

    • La délégation confiée à ces instances  est fréquemment floue et souvent peu ambitieuse. Ce sont des instances dont on promeut la nécessité dans la décision publique, et dont en réalité la part qu’elles y prennent est :
      • limitée à un territoire restreint : le comité de quartier traite des affaires du quartier ; rares sont les villes qui leur confient aussi des responsabilités (au moins de réflexion et de proposition) à l’échelle de l’ensemble de la ville ;
      • bornées aux  petits projets : en général les conseils de quartiers sont consultatifs, décisionnaires éventuellement  (rarement sur l’ensemble du cycle de décision) mais sur de petits projets, de petites enveloppes budgétaires

     

    • L’animation de ces instances exige enfin un positionnement, une expertise à laquelle leurs animateurs sont peu formés : alors qu’ils ont été élus pour représenter et décider, les voilà qui devraient animer et synthétiser, écouter et laisser la parole à d’autres. C’est une posture compliquée, qui leur apparait éventuellement comme paradoxale, qui exige une compétence à acquérir.

     

    • Enfin, force est de reconnaitre qu’au sein des majorités municipales, la place et la reconnaissance dont jouit le mandat de conseiller de quartier n’est pas de premier plan. Ce mandat n’est également pas le plus confortable. Celle ou celui qui en a la charge apparait fréquemment aux yeux de ses propres collègues, des services de l’administration municipale aussi, comme le perturbateur, venant contrarier des processus et des expertises techniques bien rodés.

     

    Dès lors, on peut esquisser quelques étapes qui permettront de préparer dans le cadre des engagements de mandat, ou d’organiser en début de mandat,  une  démocratie locale fondée sur la coopération et la compréhension réciproque des Elus et des citoyens :

    1. S’accorder sur la « posture politique » : la participation citoyenne à la décision publique, levier d’une démocratie vivante et renforcement de la légitimité de l’Elu ou affaiblissement de son privilège de décision ? Le temps de la mobilisation effective de tous, ou la gestion de dispositifs et d’instances d’opportunité ?

     

    1. Fixer une ambition et la tenir : la participation citoyenne comme principe actif de la vie politique quotidienne, ou limitée ponctuellement aux sujets périphériques ? Informer, écouter, concerter, co produire, co décider… ? Une délégation fixée à quelques élus ou un principe général qui doit irriguer l’action municipale ?
    2.  Définir la méthode : conseils de quartiers ou diversité des formes et des temps  de l’implication des habitants ? Volontaires, cooptation, sélection…ou participation aussi de ceux qui ne prennent pas spontanément la parole ?
    3. Former les Elus : il s’agit d’une posture différente à adopter et à maîtriser. L’écoute, la synthèse, la compréhension, l’animation d’un collectif, alors que nombreux sont encore ceux qui privilégient spontanément  le registre de la conviction et de la démonstration.

     

     

    Enfin, il faut définir et formaliser  le contrat Elus-citoyens : définir et s’accorder sur les engagements que prennent les Elus et les citoyens  dans le développement de cette nouvelle gouvernance davantage vertueuse, s’accorder sur les droits et les limites que chacun se fixe, s’entendre sur la manière dont réellement la contribution citoyenne n’est pas la remise en cause de la responsabilité politique mais son affermissement.

     

     

    Philippe-Emmanuel GOUSSARD

     

  35. 50 000 manifestants à Nantes : nous y étions !

    Venus de toute la France, de nombreux élu-e-s et militant-e-s EELV ont manifesté le 22 février à Nantes contre le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes. La mobilisation bas-normande a été forte. Investis au sein des comités de soutien du Calvados, de la Manche et de l’Orne qui ont organisé des déplacements en bus et covoiturage, nous avons défilé aux côtés des associations et des citoyen-ne-s dans une ambiance familiale et pacifique, malheureusement entachée par des violences et dégradations que nous réprouvons.

    EELV Basse-Normandie réitère son opposition à ce projet inutile et coûteux, désastreux pour l’environnement et symbolique d’une vision passéiste du développement.

     

    NDDL Manche bis CC BY-NC-SA 2
    CC-BY-NC-SA-2

  36. Pneus usagés et déchets industriels : ni à Nonant, ni ailleurs, mais autrement !

    Europe Écologie Les Verts Basse-Normandie se réjouit de l’injonction de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire et du Logement) qui a conduit le préfet de l’Orne à mettre en demeure l’entreprise GDE d’enlever les déchets de pneus usagés qu’elle avait illégalement commencé à déverser dans sa décharge de Nonant-le-Pin, avant que les occupants du site ne mettent rapidement fin à cette pratique.

     

    Mais le problème dépasse largement le site de Nonant-le-Pin. Il faut mettre un terme à la pollution par les pneus usagés qui polluent notre territoire en de nombreux endroits et particulièrement en aidant les agriculteurs, qui en ont accumulé une trop grande quantité, pour couvrir leurs ensilages, à s’en débarrasser sans polluer.

     

    Des solutions techniques existent pour recycler davantage les pneus en utilisant massivement le rechapage, qui devrait être encouragé.

     

    Mais EELV-BN rappelle que la principale solution se trouve à la source, en diminuant le nombre des déchets, par exemple en offrant les conditions permettant de ne pas avoir systématiquement recours à l’automobile, notamment au travers des politiques municipales, par le développement des transports en commun et des déplacements en vélos ou à pieds.

     

    Il est aussi possible de réduire le nombre des poids lourds sur les routes, par exemple en mettant en œuvre dès maintenant l’écotaxe poids-lourds en lui restituant son objectif premier : financer le transfert de modalité des transports de la route vers le rail et le fluvial.

     

    Les déchets qui polluent le moins sont ceux que l’on ne produit pas !

    De plus, le recyclage est générateur de beaucoup plus d’emplois que la mise en décharge : pour 10 000 tonnes mises en décharge, on génère un Equivalent Temps Plein, alors qu’on en génère 11 en centre de tri et 50 dans le cadre de démantèlements de produits usagés complexes (source ADEME).

     

    En sortant d’une économie du jetable et du consumérisme pour aller vers une économie circulaire qui tend vers le « zéro déchets ultimes », on crée de l’emploi en même temps qu’on préserve l’environnement.

     

    Pour aller plus loin:

    http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F31548.xhtml

    http://fr.euronews.com/2013/06/28/pneus-recycles-la-route-du-succes/

    http://www.actu-environnement.com/ae/news/aliapur-dechets-pneumatiques-recyclage-cimentiers-16136.php4

  37. Tous à Nantes le 22 février ! Les Bas-Normands contre le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes

    Depuis décembre, les autorisations préfectorales préalables aux travaux sont signées, au mépris du droit de l’environnement. L’Etat et les pro-aéroports s’entêtent et menacent de nouveau de passer en force. Sur place, des habitants, des paysans et des militants sont mobilisés depuis longtemps contre ce grand chantier inutile. Dans toute la France, plus de 200 comités locaux se sont créés en solidarité avec cette lutte qui a valeur de symbole.

    Pourquoi ? Parce que c’est un projet inutile alors que l’aéroport de Nantes Atlantique n’est pas saturé et réaménageable si nécessaire. C’est du gaspillage de l’argent public basé sur des projections irréalistes de l’évolution du trafic aérien. C’est une atteinte grave à l’environnement sur un territoire en zone humide abritant un écosystème fragile avec des espèces protégées et des terres agricoles.

    A Nantes le 22 février, la mobilisation citoyenne redira NON à l’aéroport de Notre-Dame des Landes. Des déplacements en bus sont organisés au départ de Caen, Alençon, Cherbourg, St-Lô, Avranches, par les comités NDDL du Calvados, de la Manche et de l’Orne. Des covoiturages se mettent également en place. Plus de 300 Bas-Normands vont manifester. Les militant(e)s et les élu(e)s EELV seront présents en nombre. Tous porteront également la contestation aux nombreux chantiers inutiles et polluants auxquels notre territoire est confronté, à l’image de l’EPR, du projet de centre d’enfouissement GDE à Nonant-le-Pin ou de celui de la centrale à bitume du Mont-Doville.

  38. Succès de la réunion sur la Restauration Collective Bio organisée par le groupe local Sud de Caen

    Pourquoi et comment servir des repas biologiques dans les cantines scolaires et restaurants d’entreprises ?

    Tel était le thème de la réunion organisée à l’initiative du groupe local Sud de Caen EELV, en partenariat avec Inter bio Normandie, le 15 janvier.  Elle a réuni une vingtaine de personnes dans la mairie du Locheur (Calvados) et permis de fructueux échanges entre les participants.

    Retrouvez l’article paru dans Ouest-France ici.

  39. Défendons le droit à l’IVG!

    Europe Écologie Les Verts Basse-Normandie, comme de nombreuses autres organisations associatives, politiques et syndicales, a signé l’appel au rassemblement pour la défense du droit à l’IVG, lancé par Osez le féminisme Calvados et le Planning familial. Devant l’urgence de la situation des femmes en Espagne, nous vous invitons vous aussi à répondre nombreuses et nombreux à cet appel, pour défendre ce droit fondamental:

     

     

    Le Planning familial, Osez le féminisme !, l’UNEF, les Jeunes écologistes, les Jeunes Socialistes, Ensemble, le Parti Socialiste, EELV, le Parti de gauche, le PCF, le NPA, la Maison des diversités, Les Enfants d’Arc-en-Ciel, Contact, l’Union Syndicale Solidaires et la Fédération Syndicale Unitaire appellent à un rassemblement pour la défense du droit à l’IVG en Europe en solidarité avec les femmes espagnoles

     

    samedi 1er février à 14h, place Bouchard à Caen

     

    En Espagne, le Conseil des ministres a approuvé le vendredi 20 décembre un pré-projet de loi qui menace le droit à l’avortement pour les femmes espagnoles. Avec cette loi, seuls le viol et le risque pour la santé pourront être invoqués par les femmes pour accéder à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

     

    Cette remise en cause de l’IVG dépasse le seul cas de l’Espagne. Le Parti Populaire espagnol conservateur s’est lancé dans une croisade anti-choix qu’il entend mener à l’échelle européenne. Les tentatives de régression se multiplient d’ailleurs partout en Europe, et encore tout récemment en Suisse où certains voudraient voir l’IVG déremboursée. Cette offensive, relayée en France par des groupes réactionnaires et misogynes, vise à revenir sur des droits conquis par les femmes et les mouvements féministes ces cinquante dernières années. Alors que des centres IVG continuent à fermer, comme à Vire l’année dernière, l’accès à l’avortement reste un combat de tous les jours. L’avortement est un droit fondamental, le droit pour les femmes à disposer librement de leur corps et à vivre leur sexualité sans oppression.  

     

    Réagissons contre la réaction. Réaffirmons nos droits. Soutenons les Espagnoles.

     

    Muni-e-s de cintres, d’aiguilles à tricoter, de javel et de persil, nous crierons notre indignation face à cette attaque contre les droits des femmes en Espagne et en Europe.

  40. Pourquoi je reste chez Europe Écologie Les Verts: réactions de militants

    Guy (61) :

     

    « [Sébastien] tu écris ceci : “Plutôt que la posture, le dogmatisme, le repli (sur nos acquis ou sur le parti), il s’agit de choisir collectivement :

    –       l’honnêteté de l’éthique,

    –       le travail en réseau et l’ouverture à la société,

    –       l’apprentissage permanent,

    –       la sincérité de la communication non violente,

    –       la convivialité du « mieux vivre ensemble », entre nous et avec les autres ”.

    C’est à peu de choses près ce qui motivait la création d’Europe Écologie Les Verts en 2009… et m’avait amené comme d’autres à rejoindre le mouvement des coopérateurs.

    Il faudra désormais plus que des mots car des actes ont été posés. Beaucoup parmi ceux qui croient à l’Écologie politique cherchent leur chemin en dehors d’Europe Écologie Les Verts, et beaucoup qui y restent ne le font qu’en raison de leur « attachement » électif (fidélité vis à vis les électeurs et/ou intérêt personnel. Bravo Isabelle Attard, Noël Mamère, Daniel Cohn-Bendit, Pierre Larrouturou, etc).

    Je n’aurai pas le courage de faire ici la liste des mauvaises actions contre l’écologie de ce gouvernement, d’autres s’en chargent plutôt bien (voir par exemple le magazine Reporterre) mais il me semble que cet « acharnement » des ministres et élus verts à soutenir cette politique est inversement proportionnel au score d’Eva en 2012 (ayant participé à la primaire, j’en prends ma part).

    Voilà. Que dire, sinon que vous ne représentez plus l’espoir, et que j’en suis fort triste. »

     

    Évelyne (61) :

     

    « Absorbés par nos vies, associatives notamment, nous ne sommes pas des militants à proprement parler, mais des « supporters ». Car nous croyons vraiment en l’écologie politique.

    Pour ma part, je suis convaincue que l’attitude personnelle vaut autant que le débat d’idée: à quoi cela sert-il de prôner la tolérance, le respect, une autre façon d’envisager nos relations (environnement ou humaines) si on ne les met pas en pratique au quotidien? Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais… La valeur d’une réalisation provient autant de la façon dont elle a été menée, que de son résultat. Je crois que c’est dans les modes de fonctionnement que l’on manifeste sa modernité ou son archaïsme: quelle place accorder à l’interlocuteur? Comment faire émerger des consensus? Rapport de force ou coopération?

    Aussi, quand je lis […] « communication non-violente », j’adhère totalement à cette optique. Je sais qu’elle produit des effets extrêmement intéressants dans les milieux qui la mettent en œuvre. […] On peut élaborer tous les meilleurs règlements intérieurs du monde, si dans nos mentalités, nous n’avons pas opéré un renversement d’optique, nous n’avancerons pas beaucoup.

    […] Je souhaitais manifester mon adhésion et mon soutien à cette façon d’aborder le contexte actuel. Gandhi le disait bien: changeons d’abord en nous ce que nous voulons changer dans le monde. »

     

    Guillaume (14) :

     

    « Je n’ai pas pris la parole […] sur le départ d’Isabelle (et des autres), peut-être parce qu’il est trop tôt encore pour que je puisse exprimer ce que je ressens, probablement aussi parce que je me retrouve dans ce que notre secrétaire régional a écrit.

    Je voudrais simplement rajouter aux conditions d’une écoute constructive une posture que mon métier me fait pratiquer au quotidien : le bannissement de tout jugement de valeur. Ce qui ne dispense pas d’analyser mais impose de penser, de réfléchir aux termes qu’on emploie pour caractériser tel ou tel comportement.

    Partant de là, et conscient de ce que nous sommes humains et donc perfectibles, je reste moi aussi à Europe Écologie Les Verts. »

     

    Pascal (14) :

     

    « En ce qui me concerne c’est le mandat de représentant au Conseil Politique Régional que m’a délivré le Groupe Local qui me pousse à rester à Europe Écologie Les Verts.

    C’est au sein de ce Groupe Local que  je peux exprimer concrètement mes aspirations pour un monde meilleur […].

    En effet nous ne nous contentons pas de « causer », nous impulsons des actions, comme une rencontre autour de la restauration collective en milieu scolaire ou au sein d’une maison de retraite. Ou bien, par des implications de notre réseau local dans des manifestations culturelles autres : Fête du vélo, Par ci par l’art, etc…

    La récente rencontre/débat avec des futurs candidats aux européennes est également pour moi une source de satisfaction et je ne vois pas dans l’offre politique actuelle un seul parti pouvant offrir un débat de cette qualité […]. »

     

    Brigitte et Marc (14) :

     

    « Bravo, tout-à-fait d’accord avec toi… »

     

    Florence (14) :

     

    « Je ne puis militer à Europe Écologie Les Verts pour des raisons de temps mais je pense aux priorités du mouvement. Pour moi:

    – mettre de l’humain en politique: promouvoir les Droits de l’Homme notamment le droit au travail, le droit à une vie décente

    – préserver et restaurer la planète : pollution diminuée, énergies renouvelables contre énergies fossiles, préservation des écosystèmes

    – éduquer à la Paix, être les champions du dialogue et de la résolution non violente des conflits en France et ailleurs

    – lutter contre la corruption, la corruption politique et celle des multinationales, un combat fondamental initié par Eva Joly. »

     

    Maurice (14) :

     

    « […] Que pesons-nous dans le gouvernement?  Nous avalons des couleuvres : l’aéroport de Nantes, les mesures diverses pour la protection de l’environnement, la lutte sur les paradis fiscaux, la lutte contre l’évasion fiscale (embauchons 1000 salariés au service des impôts et nous pouvons réduire dans un premier temps les 350 Milliards qui échappent au budget de l’état), et bien d’autres mesures à prendre pour sortir de la logique « ULTRALIBÉRALE » dans laquelle nous croupissons et qui accroît à l’infini les différences des revenus. Résultat de plus en plus de pauvreté.

     

    Les dernières propositions de Hollande sont choquantes, encore une fois se sont les modestes qui vont « trinquer ». La droite n’a plus besoin d’être au gouvernement pour prendre les mesures les plus inégalitaires, certains sont capables de faire aussi mal.

     

    Je pense que les verts doivent sortir de cette galère et expriment des positions différentes. Il faut savoir se démarquer pour mieux faire entendre un autre message avant que trop de citoyens ne se tournent vers les thèses du Front National.

    […] Merci à Sébastien pour son message rassembleur et apaisant. »

  41. Nomination d’un médiateur à Nonant-le-Pin : réaction des écologistes

  42. Nomination d’un médiateur à Nonant-le-Pin : réaction des écologistes

  43. Contre GDE, Oui à la résistance, Non à la force au service des pollueurs

    Avec leur secrétaire régional, Sébastien Bellet et le vice-président écologiste du Conseil régional, Yanic Soubien, les militants EELV de Basse-Normandie se sont rendus le samedi 18 janvier à Nonant-le-Pin pour soutenir les opposants au centre d’enfouissement et saluer leur remarquable résistance face à GDE qui, à court d’arguments, se livre à un odieux chantage à l’emploi. Les salariés de GDE à Rocquancourt qui, selon les allégations de l’entreprise, risqueraient de perdre leur emploi à cause du blocage citoyen du site ornais, ne sont pas dupes : « GDE tente de se débarrasser des manifestants en essayant d’opposer environnement et emploi », déclare la représentante de la CGT dans la presse régionale.

     

    Ce lundi, on apprend que les forces de l’ordre s’apprêteraient à expulser les résistants par la force pour ouvrir la route aux camions de déchets qui mettront les terres d’élevage en péril. Cette intervention se ferait sur ordre direct des ministres de l’Intérieur et de … l’écologie !

     

    EELV Basse-Normandie considère que l’Etat soutiendrait ainsi les mensonges de GDE, violerait les décisions de justice du TGI d’Argentan et de la cour d’appel de Caen et imposerait par la force un intolérable permis de polluer.

     

    Yanic Soubien passera la nuit sur le site. Nous appelons tous les militants qui le peuvent à venir se joindre à lui pour s’opposer, avec les occupants, à cet inadmissible abus de pouvoir.

  44. Les écologistes à Nonant-le-Pin samedi 18 janvier

    Europe Ecologie-Les Verts Basse-Normandie affirme, avec les associations de lutte contre la décharge, que la décision de la cour d’appel de Caen du 14 janvier ne conforte absolument pas GDE dans son droit à exploiter  immédiatement son site à Nonant-le-Pin.

    Les écologistes dénoncent cette nouvelle tentative d’abus du droit pour imposer le fonctionnement d’une décharge destructrice de l’environnement et de l’économie de toute une région.

    C’est pourquoi ils se rendront le samedi 18 janvier à 17h 30 à Nonant-le-Pin, en présence de Sébastien Bellet, Secrétaire Régional EELV-BN, de Yanic Soubien, vice-président EELV du Conseil Régional et des membres du Conseil Politique Régional d’EELV-BN, pour soutenir les occupants du site.

    Ils appellent tous les citoyens qui ne veulent pas de cette décharge, ni à Nonant, ni ailleurs, à les rejoindre dans leur soutien.

  45. EPR ou l’insécurité nucléaire

    Aujourd’hui ce sont les travailleurs qui meurent ou sont en danger, demain, toute la population ?

     

    Déjà plus de 4 ans de retard, un surcoût d’au moins 5,2 milliards d’euros (on est passé de 3,3 à 8,5 milliards d’€) deux accidents du travail mortels, des dysfonctionnements à répétition, de graves infractions au code du travail… et ça continue ! Récemment, en dépit des oppositions formelles de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) , EDF a poursuivit le chantier de l’EPR de Flamanville. Il a fallu que le ministère du travail intervienne, en s’appuyant sur les conclusions accablantes de l’Inspection du Travail, pour  bloquer d’autorité le chantier de Flamanville.  Il faut qu’un élément essentiel aux déplacements des pièces du réacteur, qui risquait de tuer encore d’autres travailleurs, soit mis en conformité avec les normes de sécurité.

    Europe Ecologie-Les Verts s’indigne de l’irresponsabilité de cette gestion du chantier. Elle lui paraît caractéristique de la façon dont le nucléaire a toujours été géré en France et particulièrement le chantier de l’EPR: dans l’opacité vis à vis de la population et, on le vérifie encore aujourd’hui, en violation de normes de sécurité élémentaires. Il faut y ajouter le non respect des lois sur les travailleurs immigrés.

    On ne peut s’empêcher de chercher l’explication d’une telle irresponsabilité dans la pression des coûts d’un chantier qui tourne au fiasco financier.

     

    Censé illustrer le savoir-faire nucléaire français et ses ambitions à l’export, l’EPR de Flamanville tourne en effet, à la déroute industrielle et au gouffre financier que les contribuables vont devoir combler. De surcroît, le compteur tourne pour EDF car le décret de création du réacteur a une durée maximale de 10 ans. Ainsi, si le combustible nucléaire n’est pas chargé avant le 11 avril 2017, la procédure administrative sera caduque et devra être reconduite dans sa totalité, entraînant un report de plusieurs années de la mise en service.

    On est en droit de s’interroger : Quelles imprudences EDF est-elle prête à commettre pour accélérer le chantier afin de devancer cette date butoir ? Aujourd’hui, la sécurité des travailleurs n’est pas assurée. Et demain, qu’en sera-t-il de la sûreté nucléaire et de la sécurité des populations avoisinantes?

     

    Réclamé à maintes reprises par EELV Basse-Normandie, l’arrêt définitif du chantier de l’EPR est plus que jamais une nécessité.

  46. L’EPR, révélateur des négligences d’EDF

    Déjà plus de 4 ans de retard, un surcoût d’au moins 5,2 milliards d’euros, deux accidents du travail mortels, des dysfonctionnements à répétition, de graves infractions au code du travail… et ça continue ! Après avoir révélé que le ministère du Travail a dû intervenir face à la mise en danger des ouvriers sur le chantier de l’EPR à Flamanville, Mediapart a confirmé hier qu’EDF était alertée depuis début 2013 du problème de non-conformité du matériel de levage utilisé pour le déplacement des pièces composant son réacteur.

    L’intervention inhabituelle du ministère du Travail fait suite aux alertes de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dont l’électricien n’a pas tenu compte, n’apportant aucune réponse aux problèmes de non-conformités constatés. Pire, l’ASN souligne que des centrales nucléaires en fonctionnement utilisent des équipements de manutention lourds similaires !

    Comment ne pas s’inquiéter des conséquences d’une telle négligence à grande échelle, dont l’EPR de Flamanville n’est finalement qu’un révélateur ?

    Censé illustrer le savoir-faire nucléaire français et ses ambitions à l’export, le chantier de Flamanville tourne à la déroute industrielle et au gouffre financier que les contribuables vont devoir combler. Et pendant ce temps-là, le compteur tourne pour EDF car le décret de création du réacteur a une durée maximale de 10 ans. Ainsi, si le combustible nucléaire n’est pas chargé avant le 11 avril 2017, la procédure administrative sera caduque et devra être reconduite dans sa totalité, entraînant un report de plusieurs années de la mise en service.

    On est en droit de s’interroger : Quelles imprudences EDF est-elle encore prête à commettre pour accélérer le chantier afin de devancer cette date butoir ? Aujourd’hui, la sécurité des travailleurs n’est pas assurée. Et demain, qu’en sera-t-il de la soi-disant sûreté nucléaire ?

    Réclamé à maintes reprises par EELV Basse-Normandie, l’arrêt définitif du chantier de l’EPR est plus que jamais une nécessité.

  47. Pourquoi je reste chez Europe Écologie Les Verts

    MESSAGE DE SÉBASTIEN BELLET AUX ADHÉRENTS, COOPÉRATEURS ET SYMPATHISANTS D’EELV BASSE-NORMANDIE

     

    Il y a une semaine nous apprenions qu’Isabelle ATTARD, députée du calvados, quittait Europe Écologie Les Verts.

    La démission de notre députée, reconnue au-delà d’EELV pour sa force de conviction, son courage politique et ses qualités éthiques, est source de déception et de tristesse pour les écologistes bas-normands.

    Il m’était nécessaire de prendre du recul sur cet événement et l’émotion qu’il suscite, pour pouvoir revenir vers vous et vous livrer mon sentiment en tant que Secrétaire Régional d’EELV Basse-Normandie.

    Bien que je n’approuve pas le départ d’Isabelle, je le comprends : c’est le choix d’une députée qui se retrouve isolée au sein même de son groupe parlementaire ; en effet ce dernier s’inscrit dans une collaboration avec un gouvernement qui a oublié le contenu de l’accord EELV-PS et propose des textes en contradiction avec les orientations de notre parti (cf. vote sur les retraites).

    On peut critiquer ce point de vue, mais il faut aussi entendre les éluEs et les militantEs qui nous quittent. Ces derniers nous disent qu’ils ne se retrouvent plus dans l’image et les messages délivrés par EELV au niveau national. Ne pas les écouter revient à s’enfermer dans une impasse. Réduire le départ d’Isabelle à un « pêché d’orgueil » ne fait que pousser vers la porte les militantEs qui doutent ou qui se sentaient proche de notre députée.

    Pour moi, la question essentielle que pose le départ d’Isabelle est : « Comment faire pour que notre mouvement accueille les militantEs de l’Ecologie et leur donne envie de rester ? « 

    C’est précisément pour que nous construisions ensemble des réponses à cette question que je me suis porté candidat à la fonction de Secrétaire Régional.

    Pour sortir de l’impasse, éviter de nouveaux psychodrames et réconcilier engagement citoyen et action politique, je suis intimement convaincu que les solutions passent par une transformation de nos pratiques en interne ET en externe.

    EELV représente aujourd’hui la seule offre politique capable à la fois :
    – De proposer une vision globale à même d’accompagner la nécessaire métamorphose de notre société.
    – De structurer une assise politique lui permettant d’obtenir des élus et de participer aux exécutifs.
    Ces deux atouts sont essentiels, mais insuffisants. L’écologie politique est en crise et le lien entre le politique et la société rompu.

    Pour avancer, EELV doit développer les pratiques et l’éthique qui lui permettront d’être en phase avec son projet.
    Comment être crédible en proposant la « société conviviale et désirable » de demain, si nous utilisons des méthodes en totale contradiction, en participant de la violence et de l’arrogance de l’arène politique ?

    Permettre le changement tient bien moins à des choix techniques ou des calculs électoraux, qu’au développement d’une méthode nous permettant de communiquer avec pédagogie, de partager sans à priori (le savoir, le pouvoir, la confiance) et d’accompagner durablement ce changement.
    Plutôt que la posture, le dogmatisme, le repli (sur nos acquis ou sur le parti), il s’agit de choisir collectivement :
    – L’honnêteté de l’éthique,
    – Le travail en réseau et l’ouverture à la société,
    – L’apprentissage permanent,
    – La sincérité de la communication non violente,
    – La convivialité du « mieux vivre ensemble », entre nous et avec les autres.

    Tout ceci pourrait sans doute prêter à sourire, si d’autres avant nous n’avaient pas utilisé ces valeurs comme outils de mobilisation et de transformation sociale. Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela ou plus proche de nous Pierre Rabhi ne sont pas simplement des personnages qu’il faut citer, mais des exemples qui doivent inspirer très concrètement notre action politique.

    C’est dans le respect de ces valeurs collectives que j’oriente le travail d’EELV Basse-Normandie.
    C’est ce travail que nous devons poursuivre ensemble, avec humilité, modestie et détermination, pour que notre mouvement puisse se renouveler, grandir et s’épanouir.

    Pour repartir sur une dynamique positive, je vous invite à exprimer vos aspirations pour notre mouvement bas-normand et le plaisir que vous avez à militer sur bassenormandie@eelv.fr.

    Retrouvez les réactions de militants ici.

  48. GDE : Le Conseil régional demande à nouveau un moratoire. Communiqué des élus EELV de Basse Normandie

    Le site du centre de stockage de déchets ultimes de l’entreprise GDE, situé à Nonant le Pin a été mis en service le 22 octobre malgré une demande de la justice de nouvelles études complémentaires.

    Le site est actuellement bloqué par des citoyens. Son exploitation est ainsi actuellement stoppée.

    En février 2013, sous l’impulsion des élus écologistes, le Conseil régional de Basse-Normandie avait déjà exigé un moratoire sur l’ouverture du site dans l’attente des résultats d’études complémentaires.

    Dans le courant de l’été, en août 2013, le Tribunal de Grande Instance d’Argentan a conditionné l’ouverture du site à la réalisation de telles études.

    Depuis plusieurs mois un nombre considérable d’acteurs, d’élus, d’associations et de citoyens militent pour que ce moratoire soit une réalité. Une pétition en ligne rassemble à ce jour près de 40.000 signatures.

    Face à cela, la société GDE, au lieu de chercher l’apaisement, a choisi de déposer une assignation à l’encontre des associations pour leur interdire de communiquer autour du blocage du site de la décharge, geste totalement inacceptable.

    Enfin, GDE souhaite étendre encore son emprise sur ce territoire, envisageant de nouvelles acquisitions foncières, sans que la SAFER ne puisse intervenir.

    C’est pourquoi, et suite à leurs nombreuses venues sur place, les écologistes ont souhaité que la Région réitère sa position sur ce dossier en apportant son soutien aux citoyens mobilisés, en condamnant la volonté de GDE de les réduire au silence, en exigeant à nouveau la mise en place d’un moratoire sur l’ouverture du centre et enfin en demandant une modification du droit de préemption de la SAFER afin qu’elle puisse protéger les terres agricoles menacées aujourd’hui d’être achetées par GDE.

    Cette motion (à lire ici) a été votée par la majorité régionale. L’opposition de droite et du centre n’a pas souhaité soutenir ce texte et n’a pas pris part au vote.

    François Dufour et Yanic Soubien, Vice-Présidents EELV au Conseil régional de Basse-Normandie, mobilisés sur cette question, s’en félicitent : « Une telle prise de position est importante, car elle rassemble dans un même combat les responsables politiques, les militants sur place et les élus régionaux. Maintenant, à nous de faire en sorte que ce texte pèse et soit utile. » Yanic Soubien, lors de la présentation de la motion, a également évoqué le sujet de société qu’est cette lutte : « un vrai sujet au regard de la conception de la société qui est la notre, nous écologistes.»

    Sur le point spécifique du rachat envisagé de nouvelles terres, François Dufour, Vice-Président en charge de l’agriculture et membre du conseil d’administration de la SAFER  s’inquiète : « GDE envisage d’acquérir l’équivalent de deux exploitations agricoles. Ce serait un vrai gâchis, qui plus est pour des exploitations à forte valeur ajoutée. De plus, le prix – déconnecté de toute réalité – que l’entreprise propose va renchérir le coût du foncier dans la région. Si la SAFER se voit donner la possibilité de préempter ces terres, ce sera autant de surface sauvée.».

  49. A l’initiative des écologistes, la Région redemande un moratoire sur GDE

    Sans attendre les résultats d’études actuellement en cours sur les risques environnementaux mis en avant par les experts et associations opposés au projet, GDE a ouvert son centre de stockage de déchets ultimes à Nonant-le-Pin le 22 octobre dernier. De plus, l’entreprise a déposé une assignation à l’encontre des associations pour leur interdire toute communication à propos du blocage au centre de déchets sur tout support.

    Depuis 2007, ce sont 190 hectares qui ont été acquis par GDE, au-delà de la zone d’exploitation du centre, qui pourraient même être complétés par de nouvelles acquisitions de terrains agricoles autour du centre. Ces acquisitions bénéficient d’une exemption au droit de préemption de la SAFER, au titre des aménagements industriels sous réserve d’une réalisation des aménagements dans un délai de 3 ans.

    En tant que première région d’élevage équin en France, organisatrice des Jeux Equestres mondiaux de 2014, partenaire du site du Haras du Pin tout proche, la Région est concernée  par les conséquences de ce projet. Par la voix de son vice-président, l’écologiste Yanic Soubien, la majorité régionale a présenté une nouvelle motion lors de son assemblée plénière du 16 novembre 2013.

    Cette motion dénonce la volonté de GDE de porter atteinte à la liberté d’expression des opposants au centre de déchets, réitère la demande de moratoire pour des études environnementales et hydrogéologiques complémentaires avant un éventuel fonctionnement normal du centre de déchets et demande une concertation avec le ministre de l’Agriculture afin de modifier les conditions d’exercice du droit de préemption de la SAFER. Elle a été adoptée à la majorité, les élus centristes et UMP n’ont pas pris part au vote.

    Porté par les écologistes, ce vœu de la majorité régionale s’inscrit dans son engagement politique au profit de l’intérêt général, en lien avec l’action de citoyens contre la destruction de l’environnement : https://elus-bassenormandie.eelv.fr/discours-de-politique-generale-de-clara-osadtchy/

  50. Ouverture de la décharge GDE à Nonant-le-Pin : un déni de justice inacceptable

    Europe Ecologie-Les Verts Basse-Normandie condamne le passage en force de GDE et du préfet de l’Orne aboutissant à l’ouverture du centre d’enfouissement des déchets ultimes automobiles à Nonant-le-Pin, au mépris des décisions de justice interdisant son exploitation immédiate.

     En effet, le Tribunal de Grande Instance d’Argentan a ordonné des expertises environnementales et confirmé l’interdiction d’exploiter avant que leurs résultats ne soient connus. De surcroît, la requête déposée par GDE pour s’y opposer vient d’être examinée par la Cour d’Appel de Caen qui a mis sa décision en délibéré au 7 janvier 2014.

     L’ouverture de cette méga-décharge est donc un déni de justice inacceptable.

     EELV Basse-Normandie appelle tous les citoyens soucieux du respect de l’environnement et des règles élémentaires du droit à signer la pétition lancée par les associations Nonant Environnement et Sauvegarde des terres d’élevage :

    http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/stoppons-la-mega-d%C3%A9charge-de-nonant-le-gouvernement-doit-faire-respecter-les-d%C3%A9cisions-de-justice

    François Dufour et Yanic Soubien, Vice-présidents du Conseil régional de Basse-Normandie, tous deux mobilisés sur ce sujet, en appellent aux pouvoirs publics : « cette ouverture, sous forte protection policière, est inacceptable. Nous demandons aux ministres concernés, Messieurs Martin et Valls, des explications sur ce qui semble être ni plus ni moins un passage en force de GDE avec la bénédiction des pouvoirs publics. »

  51. Congrès EELV et élections européennes : tout savoir sur le processus de vote interne

    Impression

    Europe Ecologie Les Verts s’apprête à vivre un processus de vote interne en vue de son congrès national et des élections européennes .

    Jusqu’au 15 novembre, les adhérents sont consultés afin de constituer les listes écologistes concernant les circonscriptions françaises pour les élections européennes qui auront lieu le 25 mai 2014. A noter que trois candidats sur l’euro-région nord-ouest sont adhérents d’EELV Basse-Normandie : Guillaume Hédouin, Pierre Lézier et Mickaël Marie. Dans un second temps, du 10 novembre au 28 janvier, le Parti Vert Européen organise une primaire pour désigner les deux candidats têtes de liste qui feront campagne dans toute l’Europe.

    Sur le plan national, le congrès fédéral d’EELV qui décidera de la future ligne politique du parti se tiendra à Caen le 30 novembre. Au préalable, chaque région organisera son congrès décentralisé, le 16 novembre, afin de désigner ses délégués au congrès fédéral et ses représentants au conseil fédéral.

    Toutes ces étapes importantes pour la vie du mouvement sont expliquées ici : https://eelv.fr/2013/10/31/congres-primaires-europe-qui-vote-quoi/

    Pour en savoir plus sur la consultation européenne : https://eelv.fr/consultation-europeenne-2014/#nordouest

  52. Énergies Marines et investissements locaux et citoyens

    Europe Ecologie-Les Verts de Basse Normandie se réjouit du projet hydroliennes au large du Cotentin et appelle à le compléter par des projets locaux et citoyens d’énergies renouvelables. 

    Europe Ecologie-Les Verts de Basse Normandie se réjouit de la visite du Président de la République à Cherbourg, le 30 septembre, qui apporte ainsi tout son poids pour l’installation de parcs d’hydroliennes (turbines électriques sous-marines) au large du Cotentin.

    Ce projet permettra, à terme, d’exploiter le formidable potentiel d’une énergie propre et inépuisable, au large de nos côtes, en fournissant la puissance d’au moins un EPR et probablement de près de deux EPR. Le Cotentin sortira alors enfin de la mono-industrie du nucléaire et s’inscrira puissamment dans l’objectif de la sortie totale du nucléaire de notre pays. C’est une nouvelle image très positive pour notre région et de nombreux emplois seront ainsi créés à Cherbourg.

    Les hydroliennes contribueront donc fortement à  la transition énergétique, mais il faudra aller plus loin pour la réaliser pleinement, en réduisant la consommation énergétique et en diversifiant les énergies renouvelables dans notre région.

    Tout miser sur les grands groupes industriels serait de plus une erreur dans la mesure où leur contrôle échappe largement aux citoyens.

    Or nos territoires sont riches d’une production importante de biomasse, de zones ventées, de rivières et le soleil y brille partout. Ces atouts permettent des installations décentralisées, de petites ou de moyennes tailles, qui peuvent être plus facilement contrôlées par les citoyens, au niveau d’investissements individuels, de coopératives ou de collectivités locales et territoriales.

    Produire de l’énergie localement, c’est résoudre ce lourd problème qui handicape les méga- installations: celui du transport de l’énergie. L’exemple de la THT (ligne à Très haute Tension), avec ses fortes nuisances, est là pour l’illustrer. C’est un point sur lequel nous devrons être vigilants pour les hydroliennes aussi.

    Investir localement, c’est aussi fournir des emplois locaux, durables et répartis sur tout le territoire.

    Dès aujourd’hui, tout citoyen peut s’investir, individuellement ou collectivement, en achetant l’électricité qu’il consomme à des fournisseurs d’une électricité intégralement assurée par des  énergies renouvelables et locales, en investissant dans des fonds d’investissements pour des projets locaux et citoyens d’énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie.

    En soutenant les Energies Marines Renouvelables comme les hydroliennes, mais aussi par ces initiatives locales, les citoyens peuvent commencer a prendre le contrôle de l’énergie qu’ils veulent produire et consommer.

  53. Retraites : des mesures de justice sociale mais une absence de réforme de fond 🗓

    Les mesures annoncées hier par le Premier Ministre pour le financement des retraites, même si plusieurs d’entre elles doivent être saluées, ne suffisent pas à constituer la réforme plus globale attendue.

    EELV salue pour autant la décision d’ouvrir enfin les chantiers nécessaires à un système de retraites plus juste : prise en compte des années d’apprentissage, des temps partiels et de la pénibilité, égalité homme/femme.

    Mais pour EELV, le système des retraites doit se penser en lien avec la question du financement du chômage, de la perte d’autonomie et de la politique familiale. Nous appelons de nos voeux à une réforme structurelle et d’envergure sur notre modèle de protection sociale dans son ensemble, condition indispensable à une réforme durable de notre système de retraites.

    Concernant le système des retraites, nous avons quatre objectifs principaux : assurer une plus grande justice sociale, garantir une pérennité du système dans une perspective de croissance nulle ou très faible, penser la retraite en repensant le travail et notamment sa durée tout au long de la vie et son partage, enfin, articuler tout cela à l’instauration progressive d’un revenu universel. Dans cette optique, les propositions du gouvernement nous semblent en dessous des enjeux.

    Ainsi l’allongement de la durée de cotisations répond à une logique datée. C’est pourquoi les écologistes y sont clairement opposés. Elle ne résout pas le problème du financement et s’inscrit encore dans une logique du « travailler toujours plus » dans un contexte où les seniors sont frappés massivement par le chômage. C’est donc une mesure injuste et inefficace.
Par ailleurs, à ce stade les mesures portent essentiellement sur les cotisations salariales, deux dimensions manquent au financement des retraites : la taxation nécessaire du capital et la participation des entreprises à l’effort de financement. Or sur ces deux points, la réforme annoncée n’avance pas de propositions suffisantes.

    Si nous nous réjouissons de la prise en compte de la pénibilité, le dispositif proposé est encore insuffisant. 1 an de départ anticipé pour 30 ans d’exposition est largement en dessous des attentes : nous demandons au minimum 3 ans.
Concernant l’égalité femme- homme, nous prenons acte de la volonté du gouvernement de réduire les inégalités (baisse de niveau du smic pour le calcul des trimestres, fin de la bonification « trois enfants ») mais nous voulons aller plus loin pour rectifier les inégalités (par exemple par une bonification dès le premier enfant), ce qui implique de revoir aussi notre politique familiale. Pour ce qui concerne les jeunes, nous demandons que les stages soient pris en compte dans le calcul de la retraite.

    Enfin, le projet gouvernemental présente des manques importants : Rien sur le réhaussement des retraites pour les plus pauvres des seniors, rien sur la solidarité entre les seniors, par une taxation des plus riches (augmentation CSG pour les plus riches par exemple), rien sur une meilleure prise en compte des carrières non linéaires.
A ce stade, pour EELV, les mesures proposées sont donc insuffisantes et ne sont pas à la hauteur d’une réforme des retraites ambitieuse et impérative pour notre pays.

    Jean-Philippe MAGNEN, Elise LOWY, porte-parole

     

     

  54. JDE d’EELV à Marseille : vidéos des plénières

    Jeudi 22 août à 9h30 – Plénière d’ouverture Marseille et la Méditerranée
    Plénière d’ouverture : Marseille et la… par EuropeEcologie

    Jeudi 22 août à 18h – L’an 2 du quinquennat – vers le changement de cap ?


    L’an 2 du quinquennat – vers le changement de… par EuropeEcologie


    L’an 2 du quinquennat – vers le changement de… par EuropeEcologie

    L’aspiration au changement qui avait conduit, le 6 mai 2012, à la victoire de François Hollande a été déçue. Mais elle reste présente et faute d’être entendue elle se manifeste dans la perte de confiance grandissante des citoyens envers les responsables politiques. Les résultats et les actes attendus pour l’emploi, l’activité économique, la transition écologique mais aussi la rénovation démocratique sont encore trop faibles.

    Le Président de la République et le gouvernement doivent engager une phase nouvelle du quinquennat, redonner à notre pays des raisons d’espérer et de se mobiliser. Ce changement de cap, les écologistes y sont prêts, et souhaitent en débattre avec leurs partenaires.


    (vidéos temporaires, des versions de meilleure qualité seront mises en ligne très prochainement – merci de votre compréhension)

     

    Animation : Olivier Mazerolle, directeur de la rédaction du quotidien La Provence.

    Avec : Geneviève Azam, économiste, membre du conseil scientifique d’Attac ; Pascal Canfin, ministre chargé du Développement ; Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement ; Pascal Durand, secrétaire national d’EELV ; Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie ; Barbara Pompili, co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale.

    Retrouvez toutes les vidéos des JDE de Marseille ici

  55. Manifestation devant le site GDE le 27 Juillet 2013 🗓

    GDE manif 27072013

    Oui, plus que jamais il est possible de stopper ce projet dangereux !

    Oui, les responsables politiques doivent maintenant tenir compte de la colère de la population !

    Le temps n’est plus aux bonnes manières,

    Faisons entendre notre voix sans ménagement !

    Nous vous invitons à venir manifester votre colère avec détermination lors d’un sitting devant le site de GDE, route de Sées à Nonant le Pin

    le samedi 27 juillet à 16h

    Nous resterons aussi longtemps qu’il le faudra (prévoyez banderoles, peinture, sièges, boissons, piquenique)

    Choisissons notre destin, enterrons GDE !

  56. Concert de soutien aux opposants à NDDL le 20 juillet à Hudimesnil (50)

    Concert de soutien aux opposants à NDDL le 20 juillet à Hudimesnil (50), ferme du Bois Landelle

    Samedi 20 Juillet, à partir de 18H00

     

    HUDIMESNIL (50), Ferme du Bois Landelle

     

    Soirée et concert:

     

    18H00: ‘Le Grand Retournement’ (spectacle comique et poétique)

     

    19H00: restauration bio

     

    21H00: concert de soutien au opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes

     

    ONCLE RUFF (chanson française)

     

    TARAF TUKUR (musique des Balkans)
    Entrée 5€
    Venez nombreux!

     

  57. Journées d’été d’EELV du 22 au 24 août 2013

    Les journées d’été 2013 d’Europe Écologie Les Verts auront lieu à Marseille. Ce rendez-vous incontournable riche en échanges et en débats aura lieu du 22 au 24 août 2013 au cœur de la cité phocéenne à l’université Saint Charles.

    Retrouvez le programme, les infos pratiques sur le site https://jde.eelv.fr.

     

     

  58. Congrès régional d’EELV Basse-Normandie : Message de Sébastien Bellet, secrétaire régional

    Sébastien Bellet, nouveau secrétaire régional d’EELV

    Les militants d’Europe Ecologie Les Verts Basse-Normandie réunis en congrès le 6 juillet 2013 à Caen ont élu leur nouveau secrétaire régional. Sébastien Bellet, un Caennais de 36 ans, ingénieur en bâtiment, succède à Bérengère Dauvin à ce poste.

    À ses côtés, le bureau exécutif régional est désormais composé de Caroline Amiel, secrétaire régionale adjointe, Francescu Garoby, trésorier, Fabienne Lisse et Michel Langris, porte-parole. « Les valeurs humanistes et l’ouverture aux citoyens sont au cœur de notre projet collectif pour la construction d’une société durable. EELV doit mobiliser plus largement », déclare Sébastien Bellet en réaffirmant l’ambition démocratique et participative qui anime le mouvement écologiste.

    Contact : 09-52-50-67-14 ou 06-89-06-11-46

    bassenormandie@eelv.fr

     

                                                           

     

    Message de Sébastien Bellet envoyé aux adhérents, coopérateurs et sympathisants d’EELV Basse-Normandie

     

    Le 6 juillet 2013, le congrès régional EELV Basse-Normandie a choisi d’accorder sa confiance à la motion d’orientation : « Printemps Ecolo ». Porteurs du seul texte d’orientation présenté en congrès les représentants de « Printemps Ecolo » ont invité tous ceux qui n’étaient pas convaincus par leur analyse, leur méthode et leur dynamique, à voter blanc. Recueillant 76% des voix, le projet choisi par EELV Basse-Normandie marque un changement de cap dans la construction du mouvement et sa capacité à s’ouvrir aux citoyens.

    EELV affirme la nécessaire transformation d’un monde basé sur l’immédiateté et la surconsommation en une société plus sobre, plus égalitaire et enthousiasmante. Dans ce contexte nous devrions être de plus en plus nombreux à nous engager dans un projet collectif pour un « mieux vivre ensemble». Nous en sommes cependant loin : d’une part EELV ne parvient pas à mobiliser largement, et d’autre part sa volonté de faire de la « politique autrement » s’est perdue dans les méandres d’un « réalisme politique » trop loin des aspirations citoyennes.

    La nouvelle orientation d’EELV Basse-Normandie est une réponse à l’ambition démocratique et participative qui anime le mouvement. La construction d’un projet de société durable doit se faire avec des artisans compétents et coordonnés, avec de bons outils et de bons matériaux, avec une abondance de temps consacré la réflexion et à la concertation.

    Il s’agit concrètement de mettre au cœur de notre projet, les valeurs humanistes, l’ouverture du mouvement, la dynamisation des groupes locaux et l’intégration des nouveaux militants, le développement de la gouvernance partagée et le travail collaboratif.

    Il s’agit modestement d’essayer de traduire en actes cette citation de Gandhi, très souvent reprise mais rarement incarnée : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le Monde ».

    Ce projet se nourrira des réflexions déjà menées au sein d’EELV Basse-Normandie. A ce titre, nous saluons la qualité du travail réalisé ces dernières années par les militants et les équipes régionales. Nous souhaitons désormais aller plus loin et parvenir à « construire ensemble » un projet mobilisateur, en concertation avec les militants EELV et les réseaux proches de l’écologie politique. Il est indispensable d’engager un débat où chacun pourra se sentir légitime de peser sur les choix à venir, individuellement ou collectivement, toujours dans le respect mutuel.

    La démarche que nous engageons sera probablement longue et difficile. Elle demandera la participation et la bienveillance du plus grand nombre. Sur ce chemin, reconnaissons que nous avons tous encore beaucoup à apprendre.

    Aux plus sceptiques nous voudrions rappeler que la campagne qui a mené à la victoire d’Isabelle Attard, députée écologiste du Calvados, s’est construite sur ces valeurs et ces méthodes, dans une circonscription pourtant réputée ingagnable.

    Aux autres, que vous soyez militants, coopérateurs, sympathisants, citoyens intéressés par le projet, nous vous invitons à nous solliciter, nous questionner, nous faire part de vos attentes et, pourquoi pas, nous rejoindre pour contribuer au lancement de cette dynamique nouvelle.

    Parce que les réponses sont en nous et en chacun de nos actes, le changement radical de notre société devra nécessairement passer par la mutation de nos consciences individuelles et collectives, par le renouveau de l’acte politique et par notre capacité à « être » le changement.

    Ce sont les fondements de notre engagement et nous espérons que chacun pourra y puiser l’envie et la détermination de faire vivre le « printemps » de l’écologie politique en Basse Normandie.

    Pour le Bureau Exécutif Régional

    Sébastien BELLET, secrétaire régional

  59. Mobilité 21 : les écologistes satisfaits de la méthode et des choix de la commission.

    Présenté cet après-midi, le rapport de la commission Mobilité 21 présidée par Philippe Duron alimente déjà le débat politique en France et dans notre région, comme ce fut le cas aujourd’hui lors de la plénière du Conseil régional de Basse-Normandie.

    Comme prévu, ce rapport hiérarchise le nombre ubuesque de projets d’infrastructures empilés sans critères de priorité, ni financement par le précédent Gouvernement.

    La commission a réussi à établir un véritable schéma national de la mobilité, en préférant des critères objectifs (socio-économiques, écologiques, etc.) à des critères électoralistes. Le résultat est sans appel pour bon nombre de projets pharaoniques, dont l’idée même ne semblait être justifiée que par la promesse tenace de tel ou tel baron local.

    C’est ce qu’a rappelé Clara Osadtchy ce matin lors de l’ouverture de la plénière du Conseil régional de Basse Normandie où elle a noté la réorientation de la méthode « de l’incantation vers le réalisme. » Elle complète que « cela augure l’invention d’une nouvelle vision de la politique de transport en France : nous passons d’une politique de l’offre, de l’infrastructure, qui faisait primer le projet sur sa finalité, à une politique de réponse à des besoins, à une logique d’usage qui mesure vraiment la pertinence d’un projet. »

    Les écologistes sont satisfaits de cette méthode et proposent même de la réutiliser pour d’autres territoires. Rudy L’Orphelin, Maire-Adjoint de Caen et Président du groupe EELV a ainsi proposé lundi soir lors du Conseil municipal de Caen l’organisation de « Commissions Mobilité 21 de territoire. » L’élu écologiste constate en effet l’empilement analogue de projets routiers dans l’agglomération caennaise notamment (plus d’une trentaine)  » Des projets pour la plupart non financés et qui continuent pourtant de neutraliser toute inventivité dès qu’il s’agit de répondre aux besoins concrets de mobilité sur le territoire”.​

    S’agissant de la LNPN, Marine Lemasson, porte-parole d’EELV, ne peut que constater une certaine logique : « Au filtre de critères objectifs, le projet entier de LNPN ne pouvait pas être conservé. Née d’une promesse hasardeuse d’un Président de la République enjôleur, elle ne passe donc pas le cap de la raison. »

    Les écologistes notent avec satisfaction le fait que l’urgent, c’est-à-dire l’​amélioration du nœud ferroviaire entre Paris et Mantes, soit dans les premières priorités de la commission, ce qui devrait permettre d’envisager une amélioration substantielle de la situation du ferroviaire en Basse-Normandie.

    Europe Ecologie Les Verts Basse-Normandie

    Isabelle A​ttard, députée du Calvados

    Groupe EELV au Conseil Régional de Basse-Normandie

    Groupe EELV à la ville de Caen

  60. Le fascisme tue. Ensemble, combattons-le ! Rassemblement à Caen le 23 juin

    Télécharger le tact d’appel à ce rassemblement en format PDF : Le fascisme tue

    Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste.
    Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions
    commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts,
    permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.

    Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir
    pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste.

    Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l’extrême droite, les groupes
    fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l’occasion pour
    eux d’être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées
    xénophobes et racistes.

    L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la
    dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui,
    l’histoire en témoigne, conduisent au pire. L’Etat entretient un climat délétère en organisant des expulsions
    massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire
    d’agir avec détermination contre les commandos fascistes.

    Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel.
    Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les
    personnes issu-es de l’immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es
    antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers
    toute l’Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout
    temps et en tous lieux.

    Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs
    et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es,
    accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises…
    Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une
    société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale.
    L’extrême-droite est à l’opposé de ces valeurs.

    Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire
    publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus
    nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société.

    Unité contre le fascisme et l’extrême-droite !

    Manifestation, dimanche 23 juin à 15h – Place St-Pierre à Caen

    Des manifestations seront aussi organisées en commun dans d’autres villes.

    Au niveau national, nos organisations se réuniront de nouveau après la manifestation : éradiquer la
    menace fasciste nécessite un travail dans la durée et l’organisation de collectifs locaux. Nos organisations
    sont différentes, mais elles ont un point commun essentiel : le refus de l’intolérance, du nationalisme, de la
    haine, et de l’exclusion ; tout le contraire de ce que veut imposer l’extrême-droite !

    Le fascisme et l’extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on
    compose. Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l’asservissement des peuples.

    Premiers signataires : EELV,  FASE,  FSU,  GA, GU, JC, LDH, NPA, PCF, PG, Solidaires, UNEF

  61. Parc éolien au large de Courseulles sur mer : la position de Pascale Cauchy, Vice Présidente de la Région.

    Pascale CAUCHY, vice présidente du Conseil régional de Basse Normandie en charge de la Culture et du Patrimoine est intervenue lors de la réunion du débat public qui s’est tenu mercredi 12 juin à Arromanches.

     

    Elle a porté la position des élus écologistes du Conseil régional, dans le débat public en cours sur le projet d’implantation d’un parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-mer.

     

    Au sujet des oppositions au projet, Pascale Cauchy a dénoncé le fait que certains adversaires utilisent, voire instrumentalisent les plages du DébarquementDe plus, elle note : « Il y a immanquablement dans ce débat le peu de familiarité des éoliennes en mer dans le paysage de nos côtes. Le partage plus large des enjeux, énergétiques notamment, permettra une acceptation plus importante de ce qui devient alors indispensable, et de fait devient une composante essentielle de l’activité maritime. Ainsi intégrées dans le cadre de vie, elles feront demain partie du quotidien de nos rivages. »


    L’élue écologiste a ainsi rappelé que ce parc éolien était  indispensable pour construire une transition énergétique nécessaire à la réponse aux besoins des générations futures. « La question énergétique est un débat encore trop peu partagé dans notre pays. Pourtant, c’est un enjeu crucial. Il faut se poser la question de l’origine de notre électricité : si elle provient d’une centrale nucléaire ou thermique ou d’une source renouvelable. Douter de l’intérêt des éoliennes vient souvent du simple fait qu’on ne se pose pas encore assez cette question. »

     

    Enfin, Pascale Cauchy, vice présidente en charge de la Culture et du Patrimoine a rappelé que cette question énergétique est un enjeu fort de la Paix. « Il y a 69 ans, ici, le Débarquement a été le point de départ du rétablissement de la Paix sur notre continent. Alors que de nombreux conflits éclatent un peu partout dans le monde du fait de la raréfaction des ressources, nous pouvons agir ici en engageant dès aujourd’hui les réorientations nécessaires à la préservation des ressources et à leur meilleur partage. Le parc éolien incarne donc également une politique en faveur de la Paix et un gage de respect pour ceux qui ont sacrifié leur jeunesse sur notre sable. »

  62. Rassemblement en hommage au militant anti-fasciste Clément Méric

    C’est avec consternation et effroi que nous avons appris l’agression dont a été victime Clément Méric, hier à Paris. Face à la résurgence des groupes d’extrême-droite qui n’hésitent plus désormais à passer à l’acte avec une violence extrême, Europe-Écologie Les Verts Basse-Normandie appelle à la mobilisation de tou-te-s les citoyen-ne-s épris de liberté, d’égalité et de fraternité. Les démocrates ne se laisseront pas intimider par ces pratiques barbares qui viennent de coûter la vie à un jeune étudiant de 18 ans, syndicaliste et militant antifasciste. Il est grand temps que celles et ceux qui ont récemment entretenu des discours de haine et de violence s’interrogent en conscience sur les conséquences que leur propos peuvent avoir sur certains esprits fanatiques.

    En hommage à Clément et dans un esprit de recueillement, Europe-Écologie Les Verts Basse-Normandie se joint à l’appel, lancé par plusieurs mouvements et partis politiques de gauche, au rassemblement ce soir à Caen, place de la Résistance à 19h.

  63. Souscription de soutien aux Faucheurs Volontaires

    La condamnation des huit faucheurs volontaires poursuivis à Poitiers pour le fauchage en 2008 de maïs OGM de Monsanto est devenue définitive mardi 26 mars après le rejet de leur pourvoi par la Cour de cassation.

    La Cour de Cassation a donc  confirmé la peine sévère prononcée par la Cour d’Appel de Poitiers et condamné lourdement les faucheurs volontaires à des très lourds dommages et intérêts
    au bénéfice de la firme Monsanto et de l’entrepreneur qui avait réalisé l’essai, la société IDE Maïs.

    La note s’élève aujourd’hui à 175 472 euros, soit une des plus lourdes condamnations jamais prononcées à l’encontre du mouvement. Trois des Faucheurs Volontaires poursuivis, José Bové, François Dufour et Dominique Delort, sont condamnés à plusieurs dizaines de jours-amendes pour un total de 2 400 EUR.

    La société IDE Maïs a déjà réclamé sa part. Elle a exigé ses 35 000 EUR de dommages et intérêt, par huissier auprès de François Dufour, ancien porte-parole de la Confédération Paysanne et actuel Vice-Président de l’Agriculture en Région Basse-Normandie (EELV).

    Le 15 aout 2008, une centaine de Faucheurs Volontaires avaient neutralisé à Civaux et à Valdivienne (Région Poitou-Charentes) 2 parcelles de MON810 x NK603 qui avait été interdit par le gouvernement début 2008.

    Le Conseil d’Etat avait déclaré les parcelles fauchées illégales en octobre de la même année, soit plus de deux ans après le recours déposé pour faire interdire cette culture. L’action des Faucheurs Volontaires relevait donc de l’état de nécessité et ils avaient été relaxés en première instance.

    En ne prenant pas en compte cette réalité, la justice s’est rangée délibérément du coté de Monsanto et des pollueurs.

    Soutenons les condamnés de Poitiers. Envoyez vos dons par chèque à l’ordre de  Faisons la Manche sans OGM à l’association Faisons la

    Manche sans OGM, la Posnière-Rigolot 50540 Isigny Le Buat

  64. La préfecture de l’Orne a lancé une consultation publique pour les assouplir les règles applicables à l’usage des produits phytosanitaires

    Le 2 Mai 2013, la préfecture de l’Orne a lancé une consultation publique et mis en ligne sur son site internet un projet d’arrêté modifiant – pour les assouplir –  les règles applicables à l’usage des produits phytosanitaires dans le département.

    Ce texte contrevient gravement aux engagements de la France à  réduire l’usage des produits phytosanitaires et engager clairement la reconquête de la qualité de l’eau.

     

    Europe Écologie-Les Verts rappelle par ailleurs que le SAGE Orne Moyenne recommande que « soient maintenus et poursuivis les efforts par les agriculteurs pour faire évoluer les pratiques vers une maîtrise de l’apport d’intrants et leur transfert jusqu’à l’eau ».

     

    En envisageant d’autoriser l’épandage de pesticides jusqu’à la limite supérieure du bord des fossés secs, la Préfecture méprise le risque de transfert, lors d’événements orageux ou de fortes pluies, des résidus chimiques accumulés dans les fossés vers les cours d’eau et les nappes phréatiques.

     

    La volonté de la Préfecture est d’autant moins compréhensible qu’il existe des moyens mécaniques performants et peu coûteux pour entretenir les fossés et talus visant à lutter contre les espèces dites « invasives ou envahissantes ».

     

    Europe Écologie-Les Verts appelle les citoyens à se mobiliser et à participer à la consultation publique avant le 23 mai par voie postale à l’adresse suivante : DDT – BP537 – Cité administrative Place Bonet – 61007 Alençon cedex ou par voie électronique à l’adresse : ddt-participation-public-61.ddt-61@equipement-agriculture.gouv.fr.

  65. 11 mai : Chaîne humaine contre l’aéroport de NDDL, inscrivez-vous pour prendre le car au départ de la Basse-Normandie 🗓

    11 mai 2013 à Notre-Dame-des-Landes : une chaîne humaine pour enterrer le projet d’Ayrault-port !

    Le Comité 14 NDDL organise un bus partant de Caen, arrêt à Guilberville et Avranches pour participer à la chaîne humaine à Notre-Dame-des-Landes.

    Réservation auprès de comite14nddl@gmail.com ou 06.76.44.75.24 (Confédération paysanne)

    Tarif : 10 € pour scolaires, étudiants, chômeurs ; 15 € minimum pour les autres.

    Bus au départ de Caen :

    http://www.chaine-humaine-stop-aeroport.org/images/divers/affiche-chaine-humaine-9fevrier2013-mini.pngL’aller 

    7h30 : rdv parking du stade nautique à Caen

    8h30 : rdv parking du rond-point de Guilberville

    9h : rdv parking de la gare SNCF d’Avranches

    Arrivée prévue à Notre-Dame-des-Landes à 11 heures

    Le retour

    18h : Départ de Notre-Dame-des-Landes

    Arrêt à Guilberville et Avranches

    Arrivée prévue à Caen vers 22 heures

     

     

    Infos générales sur http://www.chaine-humaine-stop-aeroport.org/fr/

    Prévoir sa nourriture et son eau. Tenir compte de la météo. Tenue de marche conseillée.

  66. 1er Mai: Les écologistes appellent à la mobilisation générale pour l’emploi !

    Retrouvez les informations pratiques des manifestations prévues en Basse-Normandie en bas de cet article. 

     

    LES ÉCOLOGISTES appellent à la mobilisation générale POUR L’EMPLOI !

    Le chômage progresse dans toute l’Europe. En France, ce sont plus de mille nouveaux demandeurs d’emploi qui, chaque jour, aggravent des chiffres déjà intolérables. La précarité ronge les conditions de travail et de vie. Ce qui est en cause, c’est le modèle économique qui produit ce désastre, et qui est entré profondément en crise. Et cette crise n’est ni surprenante ni conjoncturelle. Pour en sortir, il est temps de changer de modèle.

    ATTENDRE QUE LES CHOSES S’AMÉLIORENT EN ESPÉRANTSIMPLEMENT LE RETOUR DE LA CROISSANCE ? NON.

    Les écologistes proposent de tirer les leçons des erreurs passées :les emplois de demain sont dans la transformation écologique de l’économie. Créer de l’activité en économisant les ressources et l’énergie, parce qu’elles s(er)ont plus rares et plus chères ; investir dans le changement denos modes de vie et de production (des voi-tures moins consommatrices, des transports collectifs, un habitat rénové pour réduire lesbesoins énergétiques…) ; engager la mutation de notre appareil industriel vers les sec-teurs d’avenir. C’est possible, c’est nécessaire et c’est urgent.

    D’autres pays ont engagé la transi-tion, et créé des centaines de mil-liers d’emploisnouveaux, durables et non délocalisables. En France, on peut créer enquelques années plus de 600 000 emplois dans la rénovation, l’isolation, le chauffage et la construction ; plus de 130 000 emplois dans les énergies renouvelables.

     

    Ensemble nous pouvons agir pour de nouvelles règles du jeu

    • L’Accord national interprofessionnel (ANI) a permis de rouvrir un dialogue social longtemps malmené par les gouvernements de droite. Malgré les avancées qu’il porte, cet accord reste toutefois très déséquilibré (raison pour laquelle les parlementaires écologistes n’ont pas approuvé le texte au Parlement).
    • Il est pourtant essentiel que se poursuive et s’amplifie le DIALOGUE SOCIAL.Les chantiers ne manquent pas, laissés à l’abandon par dix années de fuite en avant : sécurisation des parcours professionnels, conditionsde travail effectivement respectueuses des droits, réduction et encadrement du recours aux temps partiels, résorption de la précarité, égalité professionnelle entre les femmes et les hommes…
    • La TRANSITION ÉCOLOGIQUE, c’est aussi aller plus loin. Anticiper les mutations, pour ne pas les subir: formation tout au long de la vie, partage du travail, diversification et relocalisation des activités, économie durecyclage et de la réparation… L’économie verte crée desemplois et répond aux défis de l’avenir !

     

    TELECHARGER LE TRACT COULEUR: 1erMai_Tract-2013

     

    Les manifestations dans la région :
    Dans le Calvados : 
    à  CAEN
    Lieu : Manifestation départ place Saint-Pierre
    Heure : 10h30
    à LISIEUX
    Lieu : Manifestation départ place Mitterrand
    Heure : 10h30
    à VIRE
    Lieu : Manifestation départ place de l’Horloge
    Heure : 10h30
    Dans la Manche : 
    à AVRANCHES
    Lieu : Manifestation départ place de la Mairie
    Heure : 10h30
    à CHERBOURG
    Lieu : Manifestation départ place du Théâtre
    Heure : 10h30
    à SAINT-LO
    Lieu : Manifestation départ place de la Mairie
    Heure : 10h30
    Dans l’Orne : 
    à ALENCON
    Lieu : Manifestation départ devant la Préfecture
    Heure : 11h00

  67. EELV demande l’annulation du convoi de MOX vers le Japon à AREVA.

    Une nouvelle panne dans le système de refroidissement des piscines de stockage de combustibles usés de l’usine de Fukushima a été annoncée ce vendredi 6 avril. Il y a une quinzaine de jours, un dysfonctionnement similaire avait été provoqué par un court circuit occasionné par un rat ! Ces incidents à répétition montrent que la situation à Fukushima est loin d’être stabilisée.

    Dans le même temps, Areva s’apprête à livrer une cargaison de MOX au Japon. Pour rappel, l’un des trois réacteurs de la centrale de Fukushima qui avait subi une explosion nucléaire et dont les cœurs étaient entrés en fusion, contenaient du MOX fabriqué par les usines françaises d’Areva. Prévue au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima, la livraison de cette cargaison de MOX, avait finalement été annulée, vu la situation au Japon.  Deux ans après le début de la catastrophe, Areva souhaite à nouveau renvoyer à Fukushima ce combustible extrêmement dangereux. Selon le réseau Sortir du Nucléaire, ce convoi devrait quitter le port de Cherbourg à destination du Japon, entre le 14 et 19 avril.

    Stéphanie Derobert, porte-parole d’EELV Basse-Normandie alerte sur « l’irresponsabilité d’Areva, qui souhaite faire partir un convoi de MOX alors que les informations sur la situation des centrales nucléaires au Japon sont alarmantes. Ce convoi de MOX doit alimenter la centrale de Takahama pour laquelle l’agence de sûreté japonaise a exigé des travaux avant toute remise éventuelle en service, selon le Réseau Sortir du Nucléaire. Pourquoi Areva souhaite-t-elle faire partir ce convoi ? Compte tenu de la situation au Japon, nous demandons l’annulation de ce convoi dangereux. »

    Bérengère Dauvin, Secrétaire régionale d’EELV Basse-Normandie, rappelle que « la catastrophe nucléaire dure depuis le 11 mars 2011 à Fukushima. Nous sommes solidaires des militants japonais qui luttent contre l’idée funeste et irresponsable d’une reprise du nucléaire par les autorités nippones dans un pays meurtri par l’énergie atomique. »

  68. EELV s’inquiète des niveaux élevés de tritium détectés dans les eaux du Cotentin.

    L’ACRO, Association de Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest a constaté en octobre dernier des

    niveaux très anormalement élevé en tritium (hydrogène radioactif) dans l’eau de mer, à proximité des
    installations de l’usine Areva La Hague. Le 17 octobre 2012, l’association a mesuré 110 becquerels
    par litre de tritium dans l’eau prélevée dans la baie d’Ecalgrain alors qu’habituellement le taux mesuré
    est inférieur à 27 Bq/L au même endroit. Les relevés transmis par AREVA au Réseau de Mesure de la
    Radioactivité de l’environnement ne mentionnent pas ces niveaux élevés le 17 octobre.
    L’ACRO, dont l’expertise scientifique est avérée, a demandé des explications auprès de l’Autorité de
    Sureté Nucléaire sans, pour le moment, avoir de réponses sur ces différences d’analyses
    scientifiques.

    EELV Basse-Normandie souhaite que la demande de l’ACRO fasse l’objet d’une réponse et que les
    citoyens puissent avoir des éclaircissements sur ces taux élevés de tritium dans les eaux situées à
    proximité des installations nucléaires.

    Alors même qu’il est difficile de connaître les effets sur l’homme de ces rejets radioactifs dans
    l’environnement, nous rappelons qu’avec les autorisations de rejet en tritium en mer de l’usine de
    retraitement de La Hague, AREVA est un des plus gros émetteurs de tritium de la planète.

    Quant aux autorisations accordées au futur réacteur EPR, les droits à polluer accordés par l’ASN sont
    plus importants que les rejets des réacteurs 1 et 2 de Flamanville et s’ajouteront aux rejets actuels.

    Enfin, la France le 29 décembre 1999 a ratifiée une convention internationale OSPAR, qui impose
    que les concentrations en substances radioactives dans l’Atlantique Nord tendent vers zéro d’ici 2020.

    Le nucléaire pose de depuis toujours des questions quant à la transparence des données et à
    l’évaluation des risques. EELV Basse-Normandie réaffirme sa volonté d’une sortie planifiée et
    progressive du nucléaire.

  69. Débat intéractif sur la PAC avec José Bové et François Dufour lundi 25 mars à 19h

    Sur le modèle des cours interactif dispensés sur internet par les universités d’avant-garde, des conférences-vidéos diffusées en direct sur EELV.FR permettront aux auditeurs de poser leurs questions aux invités.

    Nous remercions José Bové et François Dufour d’inaugurer ce nouveau type de débat avec les militants.

     

    Quel avenir de l’agriculture pour l’Europe ?


    José Bové
     et François Dufour répondent à vos questions
    ce lundi 25 mars sur EELV.FR

    Après le vote au parlement européen sur une politique agricole commune (PAC) qui entérine une vision passéiste, incapable de relever les défis de demain, José Bové, parlementaire écologiste européen et François Dufour, syndicaliste et vice-président du conseil régional de Basse-Normandie en charge de l’agriculture, nous donneront leur avis sur les choix européens et sur les politiques qu’il conviendrait de mettre en œuvre.

    Après les derniers scandales alimentaires des farines animales et de la vraie-fausse viande de bœuf, posez vos questions en direct à ces spécialistes de l’agriculture, écoutez leurs réponses et suivez le débat sur eelv.fr

    • Inscrivez-vous et posez vos premières questions dès maintenant.
    • Réservez votre soirée du 25 mars pour suivre ce débat sur EELV.FR

  70. BN-infos n°7 / Hiver 2013 d’EELV Basse-Normandie

    La lettre d’information trimestrielle d’EELV Basse-Normandie est en ligne.

    Retrouvez des articles sur la campagne énergie d’EELV Basse-Normandie, sur la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et les futures mobilisations contre ce projet, sur la préparation aux municipales dans le Groupe Local du pays de Caen, sur l’accueil des nouveaux adhérents, l’agenda militant et d’autres brèves.

    Pour le télécharger au format PDF, cliquez ici

     

  71. La Basse-Normandie dans la chaîne humaine contre le nucléaire le 9 mars à Paris

    Une chaîne humaine traversant Paris de part en part a réuni plus de 20 000 personnes venu-e-s de partout en France, ce Samedi 9 Mars. Les membres d’EELV Basse-Normandie y étaient, présents aux côtés de tous ceux qui dénoncent les institutions sous l’influence du lobby nucléaire!

     

    Un car avait été affrété par EELV pour l’occasion. Une cinquantaine de militants anti-nucléaire de tous horizons ont donc rejoint la capitale pour cette mobilisation. Le choix avait été fait de se positionner à la gare Saint Lazare avec Sud Rail où la rassemblement avait pour thème le transports des déchets et le reclassement ou la reconversion des salariés du nucléaire : deux thèmes qui nous sont chers en Basse-Normandie.

    Retrouvez ici les articles de presse parus sur cette mobilisation en cliquant ici 

     

     

     

     

     

  72. EELV Basse-Normandie soutient les militants du GANVA jugés en appel lundi 4 mars 2013

    Le 5 novembre 2010, des militants anti-nucléaires avaient bloqué un train de déchets hautement radioactifs à l’entrée de Caen pendant 3h30. Sept militants du GANVA, Groupe d’action non violente anti-nucléaire ont été condamnés en première instance à un mois de prison ferme, des amendes entre 1000 et 1500 euros ainsi qu’à 30 000 euros de dommages et intérêts. Les 7 militants ont fait appel de ce jugement, ce procès en appel aura lieu lundi 4 mars.

     

    EELV sera présent et appelle au rassemblement de soutien devant la cour d’Appel (place Gambetta) dès 12h le lundi 4 mars 2013.

     

    « L’action de désobéissance civile de ces militants ne doit pas être condamnée. Par ces actions, les militants mettent la lumière sur l’opacité des transports de déchets radioactifs » indique Bérengère Dauvin, secrétaire régionale d’EELV Basse-Normandie. Elle rappelle que «  ces convois de déchets nucléaires ne font l’objet d’aucune information y compris des élus. Selon la loi, les municipalités doivent garantir l’information et la prévention sur les risques naturels et technologiques, y compris les transports de matières dangereuses. Or, pour le nucléaire, il n’est est rien : la loi ne prévoit pas de compétence spécifique pour la commune. De plus, l’information a priori des populations à ce sujet est interdite ».

     

    En 2009, les élus municipaux de la ville de Caen avaient demandé au préfet à être informé des passages de trains de déchets radioactifs sur le territoire de la ville. Cette demande est encore à ce jour restée sans réponse…

     

  73. Disparition de Stéphane Hessel : réaction d’Europe Écologie Les Verts Basse-Normandie

    Europe Écologie Les Verts accueille avec tristesse et émotion le décès de Stéphane Hessel et présente a sa femme Christiane, sa famille et ses proches, ses plus sincères condoléances.

    Sa vie mêlée aux grandes tragédies et aux grandes espérances du XXème siècle témoigne d’un courage exceptionnel et d’un engagement constant pour la liberté, la justice et la dignité humaine.

    Stéphane Hessel, grand résistant, a toujours su réinterroger ses convictions pour anticiper les grandes évolutions de la société. A ce titre, bien que militant socialiste convaincu, il fut candidat lors des élections régionales en 2010, sur les listes Europe Écologie afin de démontrer son attachement à la cause écologiste, pour lui, combat majeur du XXI ème siècle.

    Stéphane Hessel a su conserver intactes ses indignations et ses révoltes et les faire partager aux jeunes générations. Il fut un grand passeur et notre responsabilité consiste aujourd’hui à maintenir vivant le projet de civilisation qu’il incarnait.

  74. Les Préfets passent, les particules restent !

    La préfecture du Calvados a relevé mardi matin son seuil de vigilance sur la qualité de l’air dans le département. EELV Basse-Normandie rappelle que la raison des pics de pollution est bel et bien due à l’émission de particules fines par les automobiles et autres activités humaines.

     

    Le 29 mars 2012, sur proposition des élus EELV, le Conseil Régional de Basse-Normandie avait demandé des actions urgentes aux préfets pour faire face à cet épisode de pollution dangereux pour la santé des Bas-normands. Cette demande est jusqu’alors restée lettre morte.

    EELV demande donc une nouvelle fois au préfet de prendre ses responsabilités et de ne pas se contenter d’alerter mais de réduire de manière contraignante l’émission des particules fines notamment en limitant la vitesse autorisée sur routes et de travailler en lien avec les autorités organisatrices des transports pour envisager la gratuité des transports en commun en période d’alerte.

     

    Pour Bérengère Dauvin, Secrétaire régionale d’Europe Ecologie Les Verts de Basse-Normandie, « la préfecture doit intervenir directement et de manière contraignante sur ce sujet. Une fois l’alerte donnée, il faut réagir. C’est la santé des plus fragiles (enfants, personnes âgées et personnes souffrant de maladies respiratoires) qui est ici exposée à des risques accrus. On ne peut pas se contenter d’avertir les directeurs d’école, de centre aéré, de maison de retraite sans leur donner des directives pour protéger ces populations à risques. On ne peut les laisser seuls face à cette responsabilité ».

     

    Marine Lemasson, porte-parole d’EELV Basse-Normandie, rappelle que la lutte contre la pollution de l’air est un souci permanent : « Les particules ne tuent pas seulement lors des épisodes de crises comme nous le vivons. Ainsi, en juin 2012, l’OMS a confirmé le caractère cancérigène des particules fines émises par les moteurs diesel. Cela confirme l’urgence de la dédieselisation du parc automobile français et la diminution du trafic par la promotion d’une mobilité durable » C’est ce à quoi s’attèlent les écologistes à différents niveaux, que ce soit au Conseil Régional ou à l’échelon local avec différentes actions, notamment la mise en place du service public régional de covoiturage ou la définition du nouveau Plan de Déplacements Urbain de Caen La Mer. « Des mesures qu’il faut prolonger » complète Marine Lemasson « par des décisions plus profondes en premier lieu une fiscalité écologique favorable à une mobilité moins polluante ».

  75. L’agro-industrie obtient la levée par Bruxelles de la sécurité alimentaire : les consommateurs et les éleveurs tremblent

    L’agro-industrie en rêvait, Bruxelles l’a fait. Le contexte n’était pourtant pas favorable, avec l’affaire des lasagnes frauduleuses et la mise en lumière de circuits économiques alimentaires particulièrement opaques. Mais on n’arrête pas un bulldozer économique avec la simple considération des citoyens et des agriculteurs aux productions saines.

    La Commission Européenne vient d’autoriser coup sur coup l’utilisation des farines animales pour les élevages de poissons (1er juin 2013), pour les élevages de volailles et de porc en 2014 mais aussi, autorise les États membres à ne plus pratiquer de dépistage systématique de la maladie de la vache folle après abattage. Cette vigilance sanitaire avait été mise en place en 1996 en plein scandale de l’ESB (Encéphalite Spongiforme Bovine : maladie de la vache folle).

    D’un côté, on réintroduit les farines animales pour certaines filières, de l’autre on retire toutes les barrières sanitaires permettant de maintenir la vigilance… mais on nous promet toutes les précautions. On évitera le cannibalisme, les porcs auront des farines de poulets, les poulets des farines de porcs. Pour les bovins, la décision est en suspens mais la suite est logique.

    En clair, dans le système alimentaire d’aujourd’hui, on ne peut pas garantir à un consommateur qu’il mange du cheval à la place de bœuf, en revanche, on pourrait tout garantir pour l’alimentation des animaux d’élevage. Heureux porcs et poulets !

    D’autre part, il ne s’agirait plus des farines animales d’avant mais de Protéines Animales Transformées. Ces PAT seraient constituées de produits d’abattages propres à la consommation humaine. En réalité, il s’agit de plumes, de sang, d’os et de pâte de gras. Nul doute que chaque morceau entrant dans la composition de ces PAT sera bien surveillé …

    Pour Bérengère Dauvin, Secrétaire régionale EELV Basse Normandie : « En l’état actuel des filières de transformation et des circuits de distribution, rien ne permet de garantir la sécurité absolue pour les consommateurs. L’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) a rendu un avis négatif en octobre 2011 sur l’introduction des PAT, précisant : « les conditions permettant une utilisation sécurisée des PAT ne sont pas à ce jour réunies ».
    Le gouvernement a le devoir de s’appuyer sur cet avis pour refuser l’application de cette décision de Bruxelles sur le territoire national. »

    Pour François Dufour, Vice président EELV de la Région Basse Normandie, en charge de l’agriculture : « Notre territoire bas-normand a été particulièrement meurtri par la crise de l’ESB. Des agriculteurs ont été ruinés, des troupeaux entiers abattus, une filière a été mise à genoux. La solution est dans le développement de pratiques d’élevage basées sur les ressources de notre territoire. La Basse-Normandie a une agriculture de qualité réputée comme telle. Avec ces décisions de Bruxelles, c’est tout le travail de restauration de la confiance avec le consommateur qui est remis en cause. Rappelons que probablement des centaines de gens sont morts de la maladie de Creutzfeldt Jacob, nous en appelons aux parlements européen et français pour faire barrage à cette scandaleuse mascarade ! »

  76. Chaîne humaine pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire à Paris le 9 mars : un car pour s’y rendre au départ de la Basse-Normandie

    Chaine humaine pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire à Paris le 9 mars 2013 from Réseau Sortir du nucléaire on Vimeo.

    Le 9 mars, une chaîne humaine pour demander l’arrêt du nucléaire civil et militaire aura lieu à Paris. Ce grand rassemblement est organisé par plusieurs organisations politiques, associations et syndicats et est coordonné par Sortir du Nucléaire. Plus d’informations sur http://chainehumaine.org/.

    Pour vous rendre à cette chaîne humaine où la mobilisation de chaque personne est importante, nous avons mis en place un transport collectif.

    Le car partira de

    –       Cherbourg, parking derrière la gare SNCF, à 7 heures

    –       Carentan, gare SNCF à 8 heures

    –       Caen, parking du stade nautique, rue Albert Sorel à 9h15

    Le car arrivera à Paris vers 13 heures et repartira à 18 heures.

    Retour prévu à 21h45 à Caen/ à 23h à Carentan / à 23h50 à Cherbourg

    Le prix par personne est de 25 euros (merci à EELV, à la FASE et à SUD Rail pour leur participation financière permettant de baisser le coût du billet). Le règlement se fera à l’intérieur du car. 

     

    Les réservations sont à faire au plus vite auprès :

    –       de Laurent huetl@wanadoo.fr  ou au 06-11-89-55-56

    –       de eelvbn@gmail.com

    Merci d’avance de transmettre ce message autour de vous, dans vos réseaux.

     

     

  77. Affaire Findus : la mise en lumière d’un système économique absurde dont les victimes sont nos éleveurs et les consommateurs

    Après l’autorisation par l’Europe la semaine dernière de l’importation de viande bovine américaine désinfectée à l’acide lactique, les consommateurs ont découvert médusés ce week-end, les tribulations du minerai de viande européen.

     

    En résumé : Spanghero, le fournisseur français de viande de boeuf du sous-traitant français (Comigel) de Findus (Suède) a commandé du « minerai de viande » à un trader chypriote, lui-même faisant sous-traiter la commande à un traiteur hollandais. Ce dernier a commandé ce « minerai de viande » à un abattoir roumain.

     

    Le « minerai de viande » de bœuf issu a priori d’élevages roumain contenait en réalité du cheval. La marchandise a été livrée à Castelnaudary dans le sud ouest de la France avant de rejoindre Metz puis une usine de transformation au Luxembourg avant d’être distribuée dans 16 pays européens ….

     

    Il est heureux qu’au bout du compte le consommateur n’est mangé que du cheval et très franchement qu’elle est le niveau de certitude à ce sujet ? Du cheval, mais de quelle qualité d’ailleurs ?

     

    Tous se disent victimes. Pour certain, il ne s’agit que d’une fraude. L’ANIA (Association Nationale de l’Industrie Agroalimentaire) déclare : « la traçabilité des produits alimentaires n’est pas remise en cause […]. Nous avons mis en place le meilleur système du monde […]. »Des politiciens découvrent « l’effarant circuit commercial international qui a conduit cette viande dans les assiettes des consommateurs. »

     

    Pour EELV Basse-Normandie, cette affaire a le triste intérêt de lever le voile sur ce qu’est devenue l’économie alimentaire depuis la libéralisation des échanges agricoles par les accords de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995.

     

    L’agriculture et l’alimentation se sont financiarisés. L’alimentaire a désormais ses « actifs pourris » à l’image de la crise internationale des subprimes. Plus personnes n’est responsable de rien et les consommateurs n’ont plus aucune certitude sur ce qu’ils mangent.

     

    Pour Marine Lemasson, porte-parole d’EELV Basse Normandie : « Il est difficile de croire à la viabilité économique et environnementale d’un tel système qui rémunère autant d’acteurs et nécessite des milliers de kilomètres de transports. Au delà d’une fraude éventuelle, il faut s’interroger sur le fonctionnement de cette économie qui se développe au détriment des consommateurs et des producteurs. Faut-il laisser notre alimentation aux mains des traders ? Allons-nous régler ce problème avec 3 nouvelles lignes sur les étiquettes ? L’économie agricole et alimentaire européenne doivent faire l’objet d’un processus de relocalisation et de régulation. »

     

    Pour François Dufour, Vice-président EELV du Conseil Régional de Basse-Normandie en charge de l’agriculture : « La Basse-Normandie est un bassin d’élevage qui souffre tous les jours de cette financiarisation de l’économie agricole. Nos fermes et nos éleveurs disparaissent alors que les consommateurs bas-normands consomment à leur insu du cheval roumain dans leurs lasagnes achetées au supermarché … les premiers soupçons étant apparus au mois d’août 2012 …

    L’agriculture est entrée en 1995 dans les accords de l’OMC. Durant les négociations préalables à Seattle, Doha et Cancun, j’ai personnellement entendu les délégués des pays européens se vanter dans les couloirs « de doubler le nombre de camions mis sur les routes en Europe ».

    Ce nouveau scandale doit inciter le gouvernement français à promouvoir une autre forme de développement agricole rapprochant producteurs et consommateurs, à défaut, compte tenu de l’opacité de tous ces acteurs et de ces échanges, le pire est sans doute à venir pour les consommateurs. »           

     

  78. Projet de baisse de l’aide alimentaire européenne : un nouveau symptôme d’une Europe dévoyée

    Les Restos du Cœur, la Croix-Rouge Française, le Secours Populaire et la Banque Alimentaire manifestent aujourd’hui pour sauver l’aide alimentaire européenne. EELV soutient cette initiative, une politique européenne digne de ce nom ne peut décemment priver les plus démunis de cette aide.

     

    Le PEAD (Programme Européen d’Aide aux plus Démunis – 3.5 milliards d’€ sur 7 ans), rattaché au budget de la Politique Agricole Commune a été contesté par 7 pays devant la Cour de Justice de l’UE. Dans un arrêt du 13 avril 2011, celle-ci remet en cause la pérennité de ce programme.

     

    L’UE propose de remplacer ce programme par un Fonds européen d’aide au plus démunis qui validerait une baisse de près de 30% par rapport aux fonds engagés jusqu’à présent. Ce fort repli de l’aide alimentaire européenne mettrait lourdement en difficulté les associations de solidarité et surtout leurs bénéficiaires, de plus en plus nombreux.

     

    Pour Bérengère Dauvin, Secrétaire régionale d’EELV Basse Normandie : « Plus que jamais, l’Europe que nous construisons doit se montrer solidaire avec les plus démunis. Cette proposition est en totale contradiction avec l’objectif affiché de l’UE de réduire de 25 % la montée du phénomène de pauvreté. Avec nos eurodéputés, nous soutenons le maintien de l’aide alimentaire européenne à un niveau que commande la nécessité ».

     

    Pour François Dufour, Vice-président EELV de la Région Basse-Normandie : « Il est intolérable que dans la période actuelle, l’UE abandonne une politique solidaire de l’alimentation désormais déconnectée de la Politique Agricole Commune. Les questions de l’agriculture et de l’alimentation doivent au contraire rester liées. La commission agricole de l’UE vient de voter ses propositions pour la nouvelle PAC, qui n’ont pas été validées par les eurodéputés EELV. Ces propositions tournent le dos à une PAC pour une agriculture durable et plus équitable. Aujourd’hui, on remet en cause la notion de solidarité fondatrice de l’Europe à l’heure d’une crise sans précédent. C’est donc l’orientation globale de la politique européenne qu’il faut revoir lorsque l’on s’aperçoit qu’une aide alimentaire destinée aux victimes du système économique n’est même plus recevable ».

  79. THT : enfin un premier signe d’espoir pour les éleveurs

    COMMUNIQUE DE PRESSE d’Isabelle Attard, députée du Calvados et François Dufour, Vice-président en charge de l’Agriculture au Conseil régional de Basse-Normandie 

    – vendredi 25 janvier 2013 –

    Le ministre de l’agriculture, Stéphane LE FOLL a annoncé, mardi 24 janvier 2013, la réactivation du Groupe Permanent de Sécurité Électrique (GPSE). Ce dispositif a pour  mission d’accompagner les agriculteurs confrontés aux problèmes sanitaires liés aux phénomènes électriques parasites générés par les lignes haute tension (HT) et très haute tension (THT).

    Fruit d’une longue mobilisation sur le terrain et au niveau institutionnel, cette annonce tant attendue constitue pour nous une première étape incontournable. Mais elle ne sonne en aucun cas la fin de notre mobilisation car un long travail reste à mener. Elle montre la volonté du gouvernement de mettre en place les moyens et les ressources nécessaires afin de garantir la transparence absolue, que la recherche mette enfin en évidence les phénomènes en jeu et que des solutions pérennes soient rapidement trouvées pour les exploitations les plus en difficulté.

    Lors de son annonce, le ministre a bien entendu parlé des conséquences sur les élevages, mais a aussi évoqué les effets possibles sur les êtres humains. En effet, il faut avoir à l’esprit qu’en France, aujourd’hui, près de 350 000 personnes vivent à proximité d’une ligne HT ou THT, 18 000 communes sont directement concernées. Mais combien d’exploitations agricoles sont en difficulté à cause de ces lignes ? Sur les 100 000 km de lignes de 63 000 à 400 000 volts, 65 % se situent en zone agricole . Un véritable recensement est donc nécessaire afin de saisir l’ampleur du problème et ses conséquences économiques, sanitaires et humaines.

    Aujourd’hui, le ministre annonce la réactivation d’un dispositif existant mais en sommeil depuis 2003. Seule l’analyse approfondie des causes de ce dysfonctionnement et la remise à plat du dispositif donneront du sens à cette décision. Nous serons très attentifs à la manière dont sera constitué le groupe de travail de sorte que toutes les parties soient entendues et afin de proscrire tout conflit d’intérêt.

    D’autre part, nous sommes satisfaits que ce ne soit pas un énième rapport que le ministre demande à l’ANSES, mais bien une étude scientifique permettant de comprendre les effets directs et indirects des lignes (courants induits et courants vagabonds) sur la santé et le confort des élevages.

    Nous attendons donc avec impatience le calendrier précis des échéances des prochains mois, mais souhaitons dès à présent rappeler l’urgence de traiter les cas les plus difficiles pour lesquels aucune solution technique n’a été trouvée par RTE malgré les sommes mobilisées à cette fin. Ces éleveurs ne sont pas responsables de ce qui leur arrive et ce n’est pas la qualité de leur travail qui doit être remise en cause. Il faut déplacer les bâtiments, voire relocaliser les exploitations, car il serait indigne de les laisser plus longtemps démunis face à leurs difficultés.

    Isabelle ATTARD, députée EELV du Calvados
    François DUFOUR, vice-président EELV du conseil régional de Basse-Normandie en charge de l’agriculture

  80. Selon EDF, le retard de l’EPR de Flamanville sera respecté en temps et en heure !

    Chantier terminé à temps, maîtrise de l’ouvrage et budget tenu : encore une opération de communication d’EDF orchestrée cette fois par son directeur de la production, Hervé Machenaud. Jeudi 17 janvier, il assurait que le calendrier et le coût de la centrale nucléaire seraient maîtrisés dans les retards impartis. EDF nous promet que tout va très bien, que le chantier ne sera pas en retard sur le retard prévu. EDF se satisfait d’un surcoût de 5,2 milliards d’euros faisant grimper la facture à 8,5 milliards d’euros soit une hausse de près de 300 %  et d’une mise en service en 2016 au lieu de 2012 avec 4 ans de retard.
    « EDF parle d’excellence et de succès industriel et continue à mépriser les contribuables qui sont les financeurs majoritaires de ce désastre industriel en France comme à l’étranger » commente Bérengère Dauvin, Secrétaire régionale d’Europe Écologie Les Verts de Basse-Normandie. « Après tous les problèmes qu’a connus ce chantier inutile, EDF veut nous faire croire que du jour au lendemain, la maîtrise de l’ouvrage est totale.  Qui peut être convaincu par ces affirmations ? Veut-on confier la sécurité d’une installation nucléaire à une entreprise comme celle-ci qui a fait la preuve de son incompétence? ».
    EELV Basse-Normandie dénonce les fausses promesses d’EDF et demande l’arrêt du chantier.

  81. EELV Basse-Normandie lance un cycle sur la transition énergétique

    EELV Basse-Normandie organise un cycle sur la transition énergétique avec des débats, des tables rondes, des projections dans toute la région de janvier à mars 2013.

    Venez échanger, participer, écouter,réfléchir à notre futur énergétique !

    La transition énergétique est l’affaire de tous !

    Pour télécharger le programme de ce cycle cliquez ici 

    Pour télécharger le livret explicatif sur la transition énergétique d’EELV cliquez ici

     

     

  82. Meilleurs voeux pour l’année 2013 !

  83. EELV mobilisé face à un nouveau convoi de déchets nucléaires à destination de la Hague

    Le mardi 11 décembre, un convoi composé de combustible usé hautement radioactif issu de la centrale de Borseele aux Pays-Bas a commencé son trajet à destination de La Hague où il doit arriver le 13 au matin à Valognes. EELV appelle à la mobilisation tout au long du trajet. Lien : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Mobilisation,26732

    Ce transport qui a une nouvelle fois était organisé en secret est particulièrement dangereux, pour les riverains comme pour les cheminots, les wagons spéciaux étant irradiés. Un accident aurait des conséquences dramatiques. Il est donc essentiel d’assurer la transparence de ce type de convois, afin de s’assurer que les agents Sncf, les usagers et les collectivités sachent comment réagir en cas de problème. Les questions essentielles de sûreté, de transparence et d’information seront au cœur des discussions lors de la 23ème conférence des CLI (Commission Locale d’Information) qui se tient justement ce mercredi 12 novembre et sont portées avec constance et conviction par les élu/es EELV y siégeant.

    EELV rappelle son opposition au retraitement de combustibles usés à la Hague, activité polluante pour l’environnement. Parmi les 1200 tonnes de déchets produits chaque année en France par les centrales nucléaires, certains restent radioactifs et dangereux pendant des dizaines de milliers d’années. L’enfouissement, à l’image du projet CIGEO à Bure, n’est pas une solution.

    Pour en finir avec les risques, une solution d’avenir : la transition énergétique impliquant une sortie du nucléaire, et donc l’arrêt à terme de la production de ces déchets radioactifs, les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.

    Un rassemblement est prévu à Caen à 7 heures devant la gare SNCF le 13 décembre pour dénoncer ce nouveau convoi.

  84. Mariage pour tous : l’expression de quelques élus réactionnaires et responsables d’obscures associations traditionalistes ne doit pas fausser le débat

    Le collectif des maires pour l’enfance publiait jeudi une liste d’élus de Basse Normandie opposés au mariage pour tous. Leur prise de position est ressentie comme une humiliation par des millions de citoyens et d’enfants de ces couples. Elle ne témoigne pas seulement d’une frilosité mais d’une incompréhension profonde de l’aspiration de la société à l’égalité.

    EELV s’est beaucoup investi ces dix dernières années afin de faire accepter la nécessité d’un mariage républicain accessible à tous.

    Aux sources de cet engagement, il y a l’aspiration de la société française à l’égalité et à la nécessité de permettre à nombre de familles homoparentales et à leurs enfants d’accéder à une reconnaissance légitime. Ce n’est pas maintenant, que la gauche est au pouvoir, qu’il s’agit pour nous de renoncer, à ce qui est fondamentale pour le vivre ensemble, pour qu’une société vive pleinement, riche de ses diversités.

    La possibilité pour les couples de même sexe de se marier et de fonder une famille dans les mêmes conditions légales que les couples de sexes différents n’interfère en rien avec la liberté de conscience religieuse de chacun et l’institution cultuelle des mariages religieux qu’il convient de respecter. Rappelons qu’il s’agit ici de mariage civil : les réactions des responsables religieux n’ont donc lieu d’être dans ce débat.

    Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants souffrent de cette discrimination, pour le droit à la liberté, le droit à l’égalité, le droit à la fraternité, il nous revient de permettre à nos concitoyens concernés de vivre en toute sérénité leur union et de pouvoir reconnaitre mutuellement leurs enfants.

    Ce projet de loi ne doit pas être l’otage de manœuvres politiciennes qui s’appuient sur une frange marginale, réactionnaire et rétrograde de notre opinion.

    Europe Écologie Les Verts de Basse-Normandie encourage donc les administrés des communes dont les maires sont signataires de l’appel du collectif des maires pour l’enfance contre le projet de loi de mariage pour tous, à exprimer leur désapprobation auprès de leur conseil municipal.


  85. Pour une transition énergétique maintenant !

    La facture de l’EPR de Flamanville s’élève aujourd’hui à 8,5 milliards selon les estimations d’EDF. Initialement prévu à 3,3 milliards d’euros la facture accuse un surcoût de plus de 5 milliards d’euros depuis les débuts du chantier.

     

    Le week-end dernier nous apprenions une nouvelle panne dans le circuit secondaire du réacteur numéro 1 de la centrale de Flamanville qui a conduit à désactiver celui-ci et à réduire à 6% la puissance du réacteur. Cet incident vient s’ajouter à la longue liste des incidents constatés à Flamanville comme dans de nombreuses centrales françaises.

     

    « Les centrales nucléaires françaises dureront difficilement 60 ans comme le souhaite et ne cesse de l’invoquer EDF au sein de commissions locales d’information (CLI). Le vieillissement du parc français est réel, nous constatons toutes les semaines des incidents dans les centrales françaises qui nécessiteront de plus en plus d’investissement pour fonctionner et assurer la sécurité énergétique comme physique des citoyens » indique Marine Lemasson, porte-parole d’EELV Basse-Normandie.

     

    « Construire un nouveau parc coûte très cher, nous le voyons avec l’exemple de l’EPR. Nous sommes à un moment charnière où les courbes du coût du kilowatt heure du nucléaire et de l’éolien se sont croisées. Il faut s’engager dans la voie des énergies renouvelables pour produire de l’électricité à un prix « raisonnable » et ne pas s’enfermer dans une production nucléaire plus coûteuse, plus risquée et nécessitant des ressources fossiles qui s’épuisent. » poursuit Marine Lemasson.

     

    Pour Bérengère Dauvin, Secrétaire régionale d’EELV Basse-Normandie, « Il est important que les Français connaissent l’état du parc nucléaire français et le coût réel de l’électricité nucléaire, qui a toujours été minoré (coût du démantèlement, du traitement des déchets non inclus etc.), alors que s’ouvre le grand débat national sur l’énergie duquel découlera les orientations énergétiques du pays pour les décennies à venir. Nous devons le plus rapidement possible nous pencher sur un nouveau mix énergétique basé sur les énergies renouvelables plus diversifiées, plus sûres. »

     

    Pour information, Madame Isabelle Attard, députée du Calvados posera une question au premier ministre cet après-midi suite à l’annonce d’EDF du renchérissement de 2 milliards d’euros de l’EPR de Flamanville. 

  86. Notre Dame des Landes : une commission bien mal partie ?

    Europe Ecologie Les Verts, à l’origine de plusieurs semaines de la demande de mise en place d’un espace de dialogue sur le projet d’aéroport à notre Dame des Landes, a appris au détour d’une dépêche de presse la désignation de la commission dite « du dialogue » sur Notre Dame des Landes.

    Cette désignation, décidée sans la moindre concertation, contrevient à toutes les assurances données et augure mal de la future légitimité et de la crédibilité de la commission.

    Prendre par surprise l’ensemble des acteurs et des parties prenantes du dossier, y compris au sein de sa majorité, constitue un véritable passage en force à l’opposé d’une revendication d’apaisement et d’ouverture pourtant affirmée au plus haut sommet de l’Etat.

    Ce procédé ne facilitera certainement pas la tâche des membres d’une commission dont la mission et la désignation resteront marquées du sceau de la partialité.

    Pour autant, EELV rappelle son soutien à un processus de concertation qui permettra de réexaminer tous les éléments d’un projet qui a été bouleversé dans les aspects – environnementaux, sociaux et économiques – depuis sa conception.

    Pascal DURAND, secrétaire national

  87. Courrier d’EELV Basse-Normandie aux représentants du Parti Socialiste demandant une médiation à Notre-Dame-des-Landes

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour télécharger le courrier en format PDF cliquer ici

     

     

    M. le Président du Conseil Régional de Basse-Normandie,

    M. le Député-Maire de Caen,

    M. le Premier Secrétaire de la Fédération Socialiste du Calvados,

    M. le Premier Secrétaire de la Fédération Socialiste de la Manche

    M. le Premier Secrétaire de la Fédération Socialiste de l’Orne,

     

    A Caen, le 26 novembre 2012

     

     

    Objet : Médiation sur le dossier de Notre-Dame-des-Landes

     

    Nous faisons aujourd’hui le choix de cette interpellation collective au nom de la conviction partagée qu’il nous appartient de tout mettre en œuvre, à chaque niveau de responsabilité, pour renforcer les chances de succès de l’action conduite par le Président de la République et par le Premier Ministre.

    Nous mesurons chaque jour l’ampleur de la tâche.

    Au delà du cumul des crises, il convient aujourd’hui d’accompagner nos concitoyens dans une véritable mutation de société qui bouleverse toutes les conventions, et recèle autant d’opportunités de changer la vie « en mieux » que de risques de replis de toute nature et d’aggravation des inégalités et des tensions.

    Nous sommes convaincus que la gauche unie, dans sa diversité, peut relever ces défis.
La réussite est rendue aujourd’hui d’autant plus nécessaire que la grave crise de la droite républicaine affaiblit la crédibilité de la démocratie.

    Ce rassemblement, cette union, appellent le dialogue, toujours plus de dialogue. Notre diversité, nourrit des approches différentes, parfois des divergences. Mais le solde des dialogues que nous poursuivons, au fil des années, dans les collectivités que nous gérons ensemble, ainsi qu’entre nos mouvements, est positif.

    Notre capacité à faire vivre de concert notre biodiversité et nos rassemblements, n’en doutons pas, sera un des facteurs clés qui pourront garantir la réussite de la mandature gouvernementale et législative et des rendez-vous électoraux annoncés en 2014, quelles que soient les options de tactique électorale.

    Nous avons sous les yeux, de jour en jour, sur le site de Notre-Dame-des-Landes, des images qui nous éloignent de la confrontation d’idées qui devrait pourtant toujours être préférée à la confrontation physique.

    Dans la Manche, au Chefresne et à Montabot en juin dernier, la diversité des habitants comme des militants associatifs et politiques qui exprimait son opposition à la construction d’une nouvelle ligne Très Haute Tension avait été réprimée par les forces de l’ordre. Nous avions interpellé des représentants de votre parti pour mettre en place une médiation d’urgence afin de nourrir les conditions d’un débat apaisé toujours plus souhaitable.

    Nous revenons vers vous, partenaires de la majorité présidentielle, pour partager et appuyer cette demande de médiation concernant le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Il ne s’agit pas dans ce courrier de débattre au fond des options qui nous divisent sur ce projet.

    Il s’agit de vous suggérer d’appuyer de concert, chacun avec ses interlocuteurs habituels, la reprise d’un dialogue plus conforme à la société modernisée et apaisée à laquelle aspirent nos concitoyens.

    La «commission du dialogue » proposée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault est un premier geste d’apaisement que nous saluons. Néanmoins, nous doutons de l’efficacité de cette « commission du dialogue » qui aura pour mission « d’exposer le projet (d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et d’entendre toutes les parties prenantes[1]».  En effet, cette commission pour fonctionner doit pouvoir remettre en question l’opportunité du projet et permettre à l’ensemble des parties prenantes d’exposer leur vision et pas seulement aux porteurs du projet pour qu’un véritable dialogue s’installe et qu’une étude approfondie, actualisée et diverse du projet soit réalisée afin de servir l’intérêt général.

    Des personnalités et des élus écologistes et socialistes se sont, ces derniers jours, exprimés en faveur de la nomination d’un médiateur. Celui-ci pourrait jalonner un parcours de discussion et de dialogue dans lequel chaque partie prenante pourrait accepter d’avance la décision finale pourvu qu’elle ne soit pas imposée d’autorité, ou par le seul argument des forces de l’ordre. Nous pensons que pour que ce dialogue démarre au mieux le retrait des forces de l’ordre du site de Notre-Dame-des-Landes serait une décision préalable.

    C’est à cette démarche de dialogue et d’apaisement que nous sollicitons votre attention et votre soutien dans le plus court délai possible et sous les formes que vous jugez utile d’employer.

    C’est ainsi que nous saurons montrer une forme plus ouverte et plus moderne de démocratie.

    En vous remerciant de votre attention, nous vous adressons, chers amis, chers camarades, l’expression de nos convictions de gauche et écologistes.

     

    Bérengère DAUVIN, 
Secrétaire Régionale Europe Écologie Les Verts Basse-Normandie

    Isabelle ATTARD, Députée du Calvados

    Clara OSADTCHY, Présidente du groupe des élu-es EELV au Conseil Régional de Basse-Normandie

    Rudy L’ORPHELIN, Président du groupe des élu-e-s EELV au Conseil Municipal de Caen

     



    [1] Extrait du communiqué de Jean-Marc Ayrault du 24/11/2012 intitulé « Engagement du Gouvernement à contribuer au développement économique et social du Grand Ouest » http://www.gouvernement.fr/presse/engagement-du-gouvernement-a-contribuer-au-developpement-economique-et-social-du-grand-ouest

     

     

  88. Notre-Dame des Landes : Interventions des forces policières contre des opposants pacifiques

    Aux premières heures de la matinée de ce vendredi 23 novembre d’importantes forces policières ont commencé à intervenir sur le site de Notre-Dame des Landes, afin de tenter d’évacuer les sites du Rosier, et de la Châtaigneraie. Des observateurs évoquent plus de 500 gendarmes face à quelques centaines de militants et d’agriculteurs.

     

    EELV déplore cette triste vision du dialogue avec les citoyens, prenant le risque de l’affrontement, et illustrant une conception pour le moins étonnante de la « force du droit » où il y a plus de force que de droit.

    Fidèle à son opposition tenace au projet mais déterminé tout à la fois à essayer de trouver une solution de sortie de crise, EELV a proposé la nomination d’un médiateur. À cet esprit de dialogue constructif, voilà donc la première réponse du gouvernement.

     

    De nombreux élus écologistes  se rendront sur place pour soutenir les opposants à l’aéroport menacés d’expulsion parmi lesquels Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique, François De Rugy, député de Loire-Atlantique, Jean-Philippe Magnen, porte-parole national et Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire, de nombreux élus régionaux, des élus municipaux … et des militants écologistes.

     

    EELV appelle partout ou cela est possible à des rassemblements pour contester les méthodes brutales utilisées et rappeler notre opposition à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. EELV appelle aussi ce qui le peuvent à se rendre ce week-end à Notre-Dame-des-Landes pour soutenir les opposants.

     

    Présente sur les lieux samedi dernier avec de nombreux militants écologistes bas-normands, Bérengère Dauvin, Secrétaire régionale d’EELV Basse-Normandie rappelle que « Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est un projet inutile, ruineux et écologiquement désastreux. Nous continuerons de le dire et de le prouver pacifiquement avec l’ensemble des forces qui luttent contre ce projet. Nous demandons que stoppent les interventions des forces de l’ordre maintenant et qu’un dialogue s’ouvre afin de réétudier ce projet à partir de données objectives et récentes ». 

     

     

    Des rassemblements sont prévus aujourd’hui vendredi 23 novembre :

     

    –       à Caen à 18 heures devant la préfecture

    –       à Lisieux à 18 heures en face de l’espace Victor Hugo.

     

    Retrouvez les informations sur les rassemblements sur http://comites-ndl.blogspot.fr/search/label/Rassemblements

     

  89. Transport en car pour se rendre à Notre-Dame-des-Landes au départ de Basse-Normandie

    Europe Ecologie Les Verts se mobilise dans toute la France pour protester contre l’implantation par la force d’un nouvel aéroport inutile, ruineux et destructeur de l’environnement à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes (44)

    EELV appelle à la manifestation nationale contre l’aéroport qui aura lieu la samedi 17 novembre 2012 à Notre-Dame-des-Landes, plus d’information sur acipa.free.fr et sur bassenormandie.eelv.fr.

    EELV Basse-Normandie organise un transport en car pour se rendre à Notre-Dame-des-Landes.

    Le car partira de Caen et fera des arrêts à Guilberville et à Avranches. Voici les informations pratiques pour ce transport.

    L’aller 

    Rendez-vous à 6h45 parking du stade nautique à Caen

    Rendez-vous à 7h45 au parking du rond-point de Guilberville

    Rendez- vous à 8h15 au parking de la gare SNCF d’Avranches

    Arrivée prévue à Notre-Dame-des-Landes à 11 heures.

     

    Le retour

    Départ de Notre-Dame-des-Landes à 17 heures

    Arrêt à Guilberville : parking à la sortie de l’autoroute 

    Arrêt à Avranches : parking de la gare SNCF

    Arrivée prévue à Caen vers 21 heures

    Les personnes intéressées peuvent contacter le mouvement soit par mail à eelvbn@gmail.com ou par téléphone 09-52-50-67-14. La réservation est obligatoire.

    Une participation de 10 euros ou plus selon vos moyens sera demandée.

    Nous rappelons que Notre-Dame-des-Landes est situé dans le bocage aussi nous vous conseillons de prévoir des bottes ou chaussures étanches. Pensez à apporter votre pique-nique, de l’eau, des vêtements chauds et étanches.

     

  90. Action de soutien aux opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

     

    Europe Ecologie Les Verts se mobilise dans toute la France pour protester contre l’implantation par la force d’un nouvel aéroport inutile, ruineux et destructeur de l’environnement à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes (44).

    En Basse-Normandie, lundi 12 novembre à Ifs une action symbolique  a été organisée pour rebaptiser la rue Notre Dame des Champs en rue Notre-Dame-des-Landes afin de marquer notre soutien aux opposants de cet aéroport qui subissent actuellement des pressions policières importantes, à l’instar des violences inadmissibles à l’encontre des militants anti-THT, et de rappeler notre opposition ferme au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Des élus des villes d’Ifs, de Caen, d’Hérouville ainsi que des militants EELV étaient présents.

     

  91. Les secrétaires régionaux d’Europe Écologie Les Verts appellent à la mobilisation générale le 17 novembre à travers toute la France

    Alors que  l’État poursuit depuis le 16 octobre ce qu’il appelle une opération de « nettoyage » sur le site de  Notre-Dame-des-Landes, Europe Écologie Les Verts exige l’arrêt immédiat des opérations de destructions en cours et  appellent au retour à la raison.

     

    L’avis de la Commission d’enquête « loi sur l’eau » paru le vendredi 19 octobre est un véritable coup d’arrêt au projet. Pour qui sait le lire, l’« avis favorable », la Commission a en effet émis deux réserves de taille à la poursuite des procédures, et demande expressément que les travaux ne commencent pas avant que celles-ci n’aient été levées.

    L’avis de la Commission d’enquête doit faire ouvrir les yeux aux porteurs du projet. L’État doit cesser immédiatement les destructions en cours, qui créent une situation irréversible dans un processus de passage en force mis au service d’un projet inacceptable.

     

    Les écologistes  condamnent fermement l’évacuation de personnes, la destruction de maisons, la dégradation de cultures et les atteintes à l’environnement. L’entêtement irraisonné du gouvernement à poursuivre cette démonstration de force ne pouvait que produire l’escalade de violence à laquelle nous assistons et qui a provoqué des blessés chez les opposants et les forces de l’ordre, ce que nous déplorons amèrement.

     

    Europe Écologie Les Verts appelle à la poursuite de la mobilisation contre ce projet inutile qui dilapide l’argent public et détruit des terres agricoles fertiles et nourricières.

     

    Les Secrétaires régionaux/ales d’Europe  Écologie Les Verts seront présent-e-s en nombre à Notre-Dame-des-Landes le 17 novembre aux cotés des opposants au projet et appellent toutes celles et tous ceux qui se battent partout contre d’autres « grands projets inutiles » à se mobiliser et à rejoindre ce rassemblement pour soutenir la « ré occupation de la ZAD ».

     

    Par leur présence les secrétaires régionaux  témoignent de la mobilisation, dans leurs régions, des militant-e-s écologistes dont ils/elles sont les représentant-e-s.

     

    Ils/elles soulignent aussi  que cette lutte dépasse largement le cadre régional et mobilise massivement dans toutes les régions.

     

     

    Le collectif des secrétaires régionaux Europe Écologie les Verts

    Bérengère DAUVIN, Secrétaire régionale de Basse-Normandie

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