EPR de Flamanville : encore une malfaçon ! Le nucléaire se fissure de toutes parts

Une nouvelle fois, le chantier de l’EPR de Flamanville est touché par une malfaçon. Cette fois, c’est le coeur même du futur réacteur qui est en cause, puisqu’une anomalie est détectée sur la cuve en acier dans laquelle est censée se produire la fission de l’atome. Des fissures pourraient ainsi se propager en cas de choc thermique.

Une nouvelle fois, l’EPR illustre les problèmes considérables que pose le nucléaire en termes de sécurité et le coût exhorbitant de cette filière en déclin que l’Etat français s’obstine à perfuser. Avec le chantier manchois dont le devis initial est déjà multiplié par trois (soit 6 milliards d’euros de plus que prévu) et Areva qui enregistre 5 milliards de pertes en 2014, l’industrie nucléaire montre qu’elle n’est ni rentable, ni compétitive.

Une nouvelle fois, EELV Basse-Normandie réclame l’arrêt du chantier de l’EPR avant qu’il ne soit trop tard pour la sécurité des populations, pour les finances publiques et pour la reconversion des emplois. Selon l’Ademe, la France a les moyens d’atteindre un objectif de 100 % d’énergies renouvelables en 2050. Les écologistes demandent à la ministre Ségolène Royal que cette étude soit rapidement rendue publique. La transition énergétique ne peut plus attendre, c’est un impératif écologique, économique et social.

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