Survol de sites nucléaires par Greenpeace : le nucléaire sûr n’existe pas.

Ce mercredi 2 mai, un militant de Greenpeace a survolé la centrale nucléaire du Bugey, à une trentaine de kilomètres de Lyon, pénétrant, sans être inquiété, dans un espace aérien interdit. Il a déposé des fumigènes sur l’un des réacteurs et a atterri à l’intérieur du site.  En novembre, les militants de Greenpeace avaient déjà survolé la centrale de retraitement des déchets d’Areva la Hague. Le 5 décembre 2011, des militants s’introduisaient sur plusieurs sites nucléaires, notamment à Nogent-sur-Seine et Cruas.

 

Pour  Stéphanie Derobert, porte-parole d’EELV Basse-Normandie « Toutes ces actions de Greenpeace viennent nous rappeler la vulnérabilité des sites nucléaires français en termes de sécurité. Ni les centrales nucléaires françaises, ni le futur EPR ne sont conçus pour résister à un scénario terroriste de crash d’avion. L’insécurité que fait planer au-dessus de nos têtes le nucléaire est irresponsable et insupportable. »

 

Pour Bérengère Dauvin, secrétaire régionale d’EELV Basse-Normandie «  Il n’existe actuellement pas de dispositif de sécurité efficace à 100%. Nous reconnaissons la difficulté d’assurer la sécurité complète de tous les sites nucléaires français. Nous pensons que cette tâche est impossible et que le nucléaire sûr n’existe pas. C’est pourquoi, parce que nous pouvons et savons faire autrement, nous nous battons contre le mythe du nucléaire sûr et pour une sortie programmée du nucléaire en vingt ans. EELV a fortement porté ce sujet pendant la campagne présidentielle et continuera à le faire dans les mois à venir.  »

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