Retrait du Conseil général de Viacités : réaction des élus EELV de Caen
A l’occasion de la session plénière du Conseil général qui se déroule en ce moment même, Jean-Léonce Dupont s’apprête à faire voter le désengagement du Département du syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération caennaise (Viacités).
Le Conseil Général est membre du syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération caennaise (SMTCAC) depuis 1976, et ce, quelles qu’aient été les majorités politiques. Il contribue au financement du syndicat mixte et de ses projets. Viacités a d’ailleurs présenté la semaine dernière le projet global de mobilité pour les prochaines années.
Rudy L’Orphelin, Président du groupe Europe Ecologie Les Verts au Conseil municipal de Caen et membre du bureau de Viacités remarque : « Derrière ce retrait se cache naturellement une volonté de désengagement financier de la part du Conseil général. En choisissant d’abandonner la politique des transports de l’agglomération caennaise, le Département est totalement à contre courant de toutes les autres collectivités qui – de tous bords politique confondus – investissent de plus en plus dans la mobilité durable. Annoncée en pleine semaine de la mobilité, la décision du Président du Conseil général est tout simplement ahurissante !
Tandis que toutes les autres collectivités bas-normandes (la ville de Caen, Caen la Mer, le Conseil régional, des dizaines de communes et les autres conseils généraux…) élèvent désormais au rang de priorité les alternatives au tout-voiture, le Conseil général du Calvados, lui, revient 35 ans en arrière. Concrètement, c’est la ligne 2 de Tram, l’extension du réseau de bus, l’amélioration de la qualité de service et les nouveaux projets de mobilité qui sont aujourd’hui mis à mal par ce soubresaut rétrograde d’un président de Département dont la seule doctrine est « tout sauf Caen La Mer« .
Rudy L’Orphelin conclut « Le comble, dans cette histoire, est de ne rien proposer aux habitants du reste de notre département qui ont pourtant plus que jamais besoin de nouvelles solutions pour se déplacer et subissent encore aujourd’hui les choix passés du tout routier. Il est temps que le Conseil général prenne aussi sur ce point ses responsabilités«
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